Air Algérie : contrôles renforcés dans les avions et les aéroports

L’affaire des deux passagers clandestins retrouvés morts dans un avion d’Air Algérie, fait encore réagir. Le ministre algérien des Transports, Abdellah Moundji, a promis d’être « intransigeant » face aux manquements qui peuvent causer de tels drames. Le ministre a en effet plaidé pour « l’intensification des contrôles et de la vérification des avions aux aéroports ».

En visite de travail mardi à la ville d’Oran, le ministre des transports est revenu sur le drame des deux jeunes retrouvés morts dans un avion d’Air Algérie. Le premier responsable du secteur des transports a promis d’être « intransigeant » à l’avenir. « Aucun appareil ne décolle sans qu'il ne soit contrôlé de fond en comble », a-t-il promis.

Abdellah Moundji a insisté sur la mise en œuvre de tous les moyens à même d’assurer « la sécurité dans l'enceinte de l'établissement aéroportuaire ». Le ministre s’est ensuite renseigné sur les résultats des essais techniques au niveau de la nouvelle aérogare de l’aéroport d’Oran.

Essais concluants à la nouvelle aérogare d'Oran

Les tests sur les passages télescopiques pour passagers menant aux avions ont été concluants à 100%. Tous les équipements : des escalators, des équipements de climatisation, des pompes, le salon, l'éclairage interne et externe, sont opérationnels.

A noter que la capacité de traitement de la nouvelle aérogare d’Oran est de 3,5 millions de passagers extensible à 6 millions de passagers par an. L’infrastructure aéroportuaire dispose d'une zone de fret conforme aux normes internationales couvrant une superficie de 4.000 m2. Elle est dotée d'un parking comprenant trois étages de capacité d'accueil de 1.200 véhicules.

Pour rappel,  l’Algérie a enregistré un véritable drame national, samedi 4 juin, à l’aéroport international d’Alger. Deux corps ont été découverts dans une soute d’avion d’Air Algérie. Les deux jeunes hommes, âgés de 20 et 23 ans, ont réussi à déjouer la sécurité de l’aéroport pour se faufiler dans l’avion. Cette faille de sécurité a remis sur la table la question des contrôles renforcés au niveau des aéroports algériens.

Retour en haut