Nouvelle grosse pagaille causée par des passagers algériens au niveau du port d’Alicante. Celle-ci a été enregistrée dans la nuit de mardi à mercredi dernier suite à l’annulation de la traversée prévue dans la journée de mardi à destination d’Oran que devait assurer le navire Tariq Ibn Ziyad.
La liaison prévue pour mardi dernier au départ d’Alicante à destination du port d’Oran n’a pas eu lieu. Les passagers ont appris la nouvelle de l’annulation surprenante sur les lieux à travers une note que les autorités portuaires d’Alicante ont affiché. Pris au dépourvu, les voyageurs ne savaient pas sur quel pied danser. Certains n’ont pas hésité à crier leur colère sur le coup.
Passé l’effet de surprise, les passagers devaient en principe rebrousser chemin, mais on ne sait pour quelle raison ils sont restés sur place et se sont agglutinés devant les guichets du port comme le montre une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. L’attente qui s’annonçait pourtant interminable ne s’est en outre, pas déroulé dans le calme.
Bousculade et situation indescriptible
Bien au contraire. Des bousculades impressionnantes ont été enregistrées. Les agents de sécurité qui se sont pourtant mobilisés en nombre ont trouvé toutes les peines du monde pour maitriser la foule visiblement en furie. Une grosse pagaille s’en suivie et a duré un bon bout de temps. Plusieurs internautes qui ont commenté les images ont condamné le comportement de ces voyageurs algériens qui donne, il est vrai, une mauvaise image de l’Algérie.
On relève cependant, de quelques témoignages des passagers que ces derniers étaient laissés pour compte. Faute de communications édifiante, les usagers ne savaient pas que la traversée était annulée en sens propre du terme. Certains affirmaient en effet, pour tenter d’expliquer la situation chaotique, que le navire a été interdit de prendre son départ à cause des mauvaises conditions météorologique. Un passager soutenait de sa part, que la direction du port attendait un autre navire d’Algérie Ferries pour faire la traversée.
A qui la faute ?
Ces voyageurs qui ne sont pas exempts de toutes critiques, espéraient ainsi toujours embarquer. Il suffit pourtant de leur expliquer clairement que le Tariq Ibn Ziyad a été retenu au port pour des réserves techniques et que son départ risquait d’être retardé de plusieurs heures voire de plusieurs jours et leur attente devant les guichets ne servait tout simplement à rien.
Cela était du rôle des responsables de la compagnie maritime algérienne qui s’est encore distinguée par son absence alors que ses clients se débattaient avec des agents de sécurité espagnols. Désolant.
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