Le navire d’Algérie Ferries, le Tariq Ibn Ziyad est enfin, de retour au service. Aprés plus de 15 jours de rétention, le carferry algérien a été « libéré » du port d’Alicante le 2 décembre dernier. Le navire pourra enfin, reprendre ses rotations Oran-Alicante incessamment. Les raison de sa rétention ont été révélées, lundi 5 décembre, par le site Le Marin. Il s’agit de pas moins de 18 défections constatées par la base Equasis, chargée du contrôle de l’état des navires au niveau du port.
Le navire d’Algérie Ferries, le Tariq Ibn Ziyad a été bloqué plus de deux semaines durant au niveau du port d’Alicante en Espagne. Il n’a été autorisé à reprendre le service que le 2 décembre dernier. La dernière rotation qu’il a assuré remonte à la mi-novembre. L’affaire a fait couler beaucoup d’ancre. Devant le silence troublant de l’entreprise algérienne de navigation maritime, plusieurs versions ont été avancées pour expliquer ce blocage intervenu le 15 novembre dernier.
Certains sont allés jusqu’à parler d’une saisie par les autorités espagnoles. Cette semaine, les véritables raisons de cette situation ont été révélées. Alors que la compagnie maritime algérienne n’a pas encore daigné s’exprimer, le site spécialisé Le Marin a expliqué les motifs de cet état de fait.
18 défections relevées par la base de contrôle
Il en ressort qu’il s’agit bel et bien d’une rétention. Celle-ci a été décidée par les autorités portuaires d’Alicante suite à la détection de pas moins de 18 anomalies. Le site qui parle de 18 défections relevées par la base de contrôle Equasis, souligne que 6 d’entre elles ont été pour beaucoup dans cette mesure.
Le Marin cite ainsi raisons suivantes : « pas de liste d’appel en cas d’urgence, des équipements anti-incendie qui n’étaient pas correctement entretenus, un manque de personnel qualifié pour le GMDSS (système mondial de télécommunication de détresse), une salle de stockage de la cuisine qui manquait d’hygiène, l’absence des documents décrivant la procédure de changement de fuel et un problème sur la propulsion ou un auxiliaire ».
Il est à se demander après ce constat pour le moins alarmant, comment se fait-il que les responsables concernés autorisaient toujours le Tariq Ibn Ziyad à prendre la mer avec à son bord des centaines de passagers ? Il est à noter pour rappel que cette affaire a coûté son poste au désormais ex-directeur d’Algérie Ferries, Saïd Mohellebi, qui a été démis de ses fonctions.
