Algérie : l’APOCE plaide en faveur des voitures de moins de 5 ans

Le président de l’association de protection des consommateurs, Mustapha Zebdi appelle à autoriser l’importation des voitures de moins de 5 ans. Dans une publication postée sur son compte Facebook, Zebdi interpelle les députés  pour « approuver l'importation de voitures d'occasion de moins de 5 ans ».

Le président de l’APOCE rappelle que le président de la République « est intervenu et a tranché définitivement, sur le dossier des voitures d'occasion et neuves après une longue polémique ». Mustapha Zebdi ajoute « désormais, les parlementaires doivent approuver l'importation de voitures d'occasion de moins de 5 ans afin de réduire le coût de l'importation et permettre au plus grand nombre de citoyens de subvenir à leurs besoins ».

En effet, les prix des voitures de moins de 3 ans sont jugés inaccessibles pour les consommateurs algériens. L’APOCE propose donc, cette solution. Autoriser l’importation des véhicules dont la date de fabrication ne dépasse pas les 5 ans au lieu de celles de moins de 3 ans.  Ainsi, les prix seront plus raisonnables et l’état des véhicules bon.

Une voiture de moins de 3 ans coutera très cher

A vrai dire, nombreux sont les spécialistes et les consommateurs qui partagent l’avis de Zebdi. Car selon eux, les voitures de moins de 3 ans sont super chères à l’étranger. Ajoutant les taxes et les droits de douanes, les tarifs seront inaccessibles pour la plupart des algériens.

En effet, selon les estimations des services de la douane algérienne, l’importation d’une voiture en Algérie coûtera 39 % de plus que sa valeur. Ces frais supplémentaires concernent entre autres les 250.000 DA de la quittance ainsi que les droit du dédouanement estimés entre 800.000 et 850.000 DA selon la valeur du véhicule. De plus, l’importateur doit acquitter de 19% de la TVA ainsi que de 2 % de la TCA (taxe sur chiffre d’affaire).

Par ailleurs, les citoyens algériens attendent avec impatience le retour à l’importation des voitures neuves et la reprise de l’activité de montage automobile. En effet, le tant attendu cahier des charges de l’activité devrait être publié cette semaine, selon les instructions données par le chef de l’Etat, dimanche, lors du Conseil des ministres.

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