Automobile en Algérie : les filières de Dubaï profitent bien de la pénurie

Les filières de Dubaï profitent bien de la situation dans laquelle se retrouve le marché automobile en Algérie. Ils vendent en effet, à des prix forts des voitures aux algériens qui n'ont le choix que d'accepter les exigences financières de ces entreprises.

C'est la seule opportunité qui se présente en effet, aux nombreux citoyens algériens pour acheter une voiture neuve. Les créneaux qui s'offraient à aux, il y a quelques années ont disparu actuellement. L'importation des véhicules neufs a été suspendue depuis 2017 alors que la construction automobile a été gelée en 2019.

Les pouvoirs publics ont annoncé à maintes reprises, que les deux activités allaient reprendre. Mais au jour d'aujourd'hui, rien n'a été fait. Certaines filières ont trouvé l'occasion ainsi pour s'y introduire et investir.

Il s'agit notamment de certains professionnels du secteur installés notamment à Dubaï qui font introduire des véhicules, toutes marques confondues, en Algérie et les vendent à des prix exorbitants.

D'aucun aura certainement remarqué les showrooms qui poussent comme des champignons à tous bout de rue et qui pullulent dans les différentes wilayas du pays. Ces stands appartiennent en fait à ces filières qui ont " recruté" des concessionnaires et des particuliers algériens. Ces derniers n'ont pour mission que de liquider la marchandise, explique-t-on.

Les showrooms poussent comme des champignons

Les procédures et les formalités d'importation sont prises en charge par ces entreprises étrangères qui trouvent ainsi, leurs comptes dans le marché algérien. Ces voitures sont proposées en effet à des prix qui donnent tout simplement des tournis.

N'empêchent qu'elles trouvent preneurs. Avoir un véhicule neuf a constitué un rêve pour de nombreux algériens et ces entreprises leur offre l'opportunité de le réaliser. Ils n'hésitent pas ainsi à payer le montant proposé l'essentiel étant de pouvoir enfin posséder un véhicule neuf.

Il est clair cependant que la majorité des algériens ne peuvent pas accéder à ces véhicules et attendent impatiemment le retour de l'importation et la construction automobile en Algérie.

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