Ahmed Attaf est le nouveau chef de la diplomatie algérienne. Il a été nommé au poste de ministre des Affaires étrangères, jeudi 16 mars, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Attaf remplace ainsi Ramtane Lamamra, irréprochable pourtant depuis son intronisation à la tête de département en juillet 2021.
Le président de la République a opéré un remaniement ministériel partiel. Plus d’une dizaine de ministre ont été remplacés. Parmi eux, Ramtane Lamamra, désormais ex-ministre des Affaires étrangères. Pour les observateurs, le remplacement de ce dernier a été l’une des plus grosse surprises. Lamamra a en effet réussi de plus belle dans la mission qui lui a été confiée.
Il a en tous cas le mérite d’avoir redorer le blason de la diplomatie algérienne au niveau régional et international. Pourquoi donc, il a été remercié ? La question reste posée…
Les observateurs estiment cependant que le ministère des Affaires étrangères n’a pas été confié au dernier venu. Ramtane Lamamra a eu un digne successeur, indique-t-on.
Ahmed Attaf, un vieux briscard de la diplomatie
Il est vrai que Ahmed Attaf est loin d’être un novice en la matière. C’est un vétéran de la diplomatie qui reprend son bâton de pèlerin. Diplômé de l’École nationale d’administration (ENA), le nouveau MAE a déjà occupé le poste durant les années 1990. Il a été en effet à la tête de la diplomatie algérienne de 1996 à 1999.
Avant cela, le natif de la wilaya de Ain Defla a été ambassadeur d’Algérie en Inde, en Yougoslavie et au Royaume-Uni. Il avait également occupé le poste de secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères, chargé des affaires africaines et maghrébines.
Le néo chef de file de la diplomatie algérien aura pour tache de continuer le chemin parcouru par son prédécesseur. Il hérite par ailleurs de plusieurs dossiers chauds bouillants tel que celui conflit avec le Maroc qui semble atteindre le point de non retour.
