Tebboune débloque un projet de Cevital en Kabylie

L'usine de trituration de graines oléagineuse à Béjaïa appartenant au groupe Cévital connaîtra-t-elle enfin le bout du tunnel ? C’est fort possible si l'on se refaire aux dernières déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a évoqué le projet lors de son allocution prononcée devant le walis au début de cette semaine. 

Le projet de création d'une unité de trituration de graines oléagineuse dans la wilaya de Béjaïa, en Kabylie, est en souffrance depuis des lustres. La structure était fin prête. Ses promoteurs avaient même importé le matériel nécessaire pour démarrer la production.

Malheureusement, ce matériel qui se chiffre à des centaines de millions de dinars est bloqué depuis 2017 au niveau du port de Bejaïa, et ce pour de différentes raisons. Les responsables de l'entreprise appartenant à la famille Rebrab ont fait des pieds et des mains pour débloquer la situation. En vain.

Un méga projet bloqué depuis 2017

« Nous avons fait des investissements importants dans la trituration des graines oléagineuses pour faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur. Nous pouvons faire bénéficier notre pays de 2,2 milliards de dollars par an dont 750 millions de dollars à réaliser à l’export », a souligné l'ex patron du groupe, Issad Rebrrab qui a annoncé sa retraite il y a à peine quelques mois.

« Nous avons bien avancé avec le Gouvernement algérien pour aller vers la trituration, faire intégrer les matières premières ici en Algérie. C’est un projet qui est en bonne voie, et nous espérons que d’ici la fin de l’année, nous allons faire l’inauguration de notre nouvelle usine de trituration à Béjaïa », a déclaré de son coté son fils, Omar Rebrab, en juillet 2021.

Abdelmadjid Tebboune à la rescousse

On est pratiquement en fin 2022 et l'usine n'a pas encore vu le jour. Cela ne saurait tarder, selon les propos du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui a regretté lors de son intervention devant les wali cette semaine que « le projet est bloqué faute d'une autorisation alors que l'usine est déjà construite à 80% ».

Sans le nommé, le chef de l'Etat a évoqué ce méga projet pour dénoncer les tracas bureaucratiques qui rouillent les la machine de l'investissement en Algérie. Selon toute vraisemblance, le président de la République va certainement donner des instructions pour libérer l'unité et les autres projets en souffrance.

 

Retour en haut