Enrico Macias dit un gros mensonge sur Matoub Lounès

L’artiste français né en Algérie, Enrico Macias s’est exprimé une nouvelle fois sur son voyage interdit en Algérie, mais aussi sur l’un des monuments de la chanson algérienne, Matoub Lounes. Il faut dire que cette sortie médiatique du natif de Constantine, n’est pas tout à fait innocente.

Lors d’un entretien accordé  à la chaîne israélienne I24,  alors qu’il était en tournée en Israël pour des récitals, Enrico Macias ne s’est pas empêché de proférer quelques mensonges. L’artiste qui a fui l’Algérie en 1962, a indiqué notamment que le projet d’un voyage dans son pays natal ne s’oppose pas à un refus populaire. « Les Algériens m’ont autorisé à aller me recueillir sur la tombe de tonton Raymond », affirme-t-il.

Mais c’est lorsqu’il évoque Matoub Lounes que Macias fabule complètement : « Il y avait un chanteur berbère qui a repris une de mes chansons. Matoub Lounes qui était mon ami ».

Mais si on scrute bien tout le répertoire de Matoub Lounes, il n’existe aucune chanson de Macias reprise par le « Rebelle ». Peut être que le chanteur juif faisait référence à une reprise sur scène d’un passage de son tube « soleil de mon pays perdu ». La différence est de taille.

« Se recueillir sur la tombe de Matoub Lounès »

C’est n’est pas la première fois qu’Enrico Macias parle de Matoub Lounès.  En 2015, invité de Thierry Ardisson dans « Salut les terriens ! »,  le chanteur a fait des déclarations curieuses et déraisonnables.

« Ce qui m’a fait peur c’est que je suis le symbole de l’exil et en me rendant en Algérie, je devenais le symbole de la réconciliation de tous les enfants d’Algérie. Et… comme j’étais très proche d’Israël et que j’ai voulu me recueillir sur la tombe de Matoub Lounès, ça a déclenché un refus catégorique. Ça fait 54 ans que je n’y suis pas allé mais j’ai encore dans mon subconscient l’Algérie qui coule dans mes veines », a-t-il balancé.

Enrico Macias a affirmé également que s’il n’a jamais pu remettre les pieds dans le pays où il est né, c’est à cause des menaces des islamistes.

Retour en haut