Rien ne va plus apparemment, chez Algérie Ferries. La compagnie maritime nationale tarde à ouvrir son programme d’été laissant le terrain libre pour son concurrent Corsica Línea. A l’origine de ce retard, un manque de navires qui risque de perturber gravement, le bon déroulement de la saison estivale.
Tout le monde sait qu’Algérie Ferries opère actuellement, avec seulement deux navires au lieu de quatre. El Djazair II et le Badji Mokhtar III assurent les liaisons maritimes entre l’Algérie, la France et l’Espagne. Les deux autres carferrys Tariq Ibn Ziyad et le Tassili II sont toujours hors service.
Le Tassili II se trouve actuellement au port de Bejaia pour subir des réparations suite à un accident au port de Skikda survenu fin de l’année passée. Selon des sources internes, le retour de ce ferry est prévu pour le mois de mai prochain. Le Tariq Ibn Ziyad quant à lui, il est toujours immobilisé au port d’Oran en raison de son état dégradé qui ne lui permet pas d’assurer des dessertes vers l’Europe.
Le navire légendaire d’Algérie Ferries a d’ailleurs, été bloqué pendant plusieurs jours au port d’Alicante en Espagne pour des raisons techniques. Son retour en service n’est pas envisageable pour le moment.
Le Badji Mokhtar III sera envoyé en Allemagne
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la compagnie maritime algérienne risque de perdre les services de son plus important navire, le Badji Mokhtar III en l’occurrence. En effet, le Badji Mokhtar III devrait être envoyé bientôt en Allemagne pour passer des contrôles techniques ordinaires. Une opération qui peut durer plusieurs semaines et priver ainsi, Algérie Ferries de son plus grand navire durant ce mois de mars.
Selon notre source au sein de la compagnie, Algérie Ferries opérera, à partir du mois de mars prochain, avec un seul navire. El Djazair II sera le seul disponible pendant la période prochaine. Cela expliquerait donc, les raisons de la non-publication du programme d’été de la compagnie.
La direction d’Algérie Ferries tente de trouver des solutions, mais en vain. Les responsables auraient essayé de louer des navires auprès des compagnies étrangères sans succès. Même si l’affrètement d’un ou deux carferrys, semble inévitable pour sauver la saison estivale.
