Expatrié aux États-Unis, le caricaturiste algérien Nadjib Berber n'est plus

Un bédéiste et dessinateur algérien est décédé aux Etats-Unis, où il s'est installé depuis plusieurs années. Il s'agit de Nadjib Berber, qui s'est éteint dans la journée de dimanche 5 mars, à l'âge de 71 ans. La triste nouvelle a été annoncée par ses proches et des amis à lui sur les réseaux sociaux. 

Nadjib Berber s'en est allé, comme il a vécu, sans faire trop de bruit. Ses amis affirment qu'il était malade depuis quelques jours. Ils soulignent cependant qu’ils ne s’attendaient nullement à ce qu’il rejoigne l'au delà. L'artiste a laissé dernière lui une œuvre qui fera certainement parler de lui éternellement.

Le bédéiste a commencé à publier ses premiers albums durant les années 1980. Il a ouvert le bal en éditant « La poudre magique » en 1986, puis « Les pillards du désert », « Fatah contre Dracula », « Fatah et Robin des bois » et « Fatah et Ali Baba contre les quarante voleurs », rapporte le journaliste, poète et éditeur algérien, Lazhari Labter, sur sa page Facebook.  Il a été également l’auteur de cartes postales humoristiques.

Une vie pleine au service de son art

L'artiste a par ailleurs collaboré avec plusieurs journaux algériens et étrangers. Il a notamment travaillé pour magazine tunisien de bande dessinée « Kaous Kouzah » (Arc en ciel) de 1984 à 1989. Il a ensuite collaboré avec l’hebdomadaire « Révolution Africaine », puis le journal satirique en langue arabe « Es-Sahafa » (La presse).

Né dans la wilaya de Tlemcen en 1952, Nadjib Berber, alias « Nad » a grandi à Argenteuil, en banlieue parisienne, avant de s'établir à Oran. En 1992, il a décidé de partir pour les États-Unis. Il s'est installé depuis à Los Angeles. Dans le pays de l'Oncle Sam, le dessinateur algérien a continué à exercer pleinement son art.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cet artiste a marqué de son emprunte le monde de la bande dessiné algérienne et internationale. Son nom restera gravé dans l'histoire.

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