Du nouveau dans le dossier relatif à la création de la première compagnie aérienne privée en Algérie. FlyWestaf a franchi un nouveau cap et pourrait déployer ses ailes prochainement dans le ciel algérien. L’entreprise vient de signer en effet de nouveaux contrats avec des partenaires en locaux et étrangers.
C’est un projet de longue date en fait. La création de la compagnie aérienne FlyWestaf a été annoncée officiellement en grande pompe au début de l’année 2022. Elle devait alors concrétiser l’ambition du gouvernement algérien d’ouvrir le ciel algérien pour les opérateurs privés.
« Après de grands efforts et échanges avec les équipes de Westaf Algeria, nous félicitons les Algériens pour la naissance de cette première société privée dans le domaine du transport aérien à bas prix », a écrit en janvier 2022, le député de l’immigration, Abdelouahab Yagoubi, annonçant la nouvelle aux Algériens.
l’entrée en lice retardée de FlyWestaf
L’entrée en service de la compagnie low cost algérienne était attendue pour la même année. « Après l’acquisition, par cette compagnie de plusieurs appareils B737 du géant américain Boeing, nous espérons que les vols débuteront dès le mois d’avril vers et depuis les aéroports de : Paris-Beauvais, Lyon et Marseille / Alger, Oran et Annaba », avait ajouté en effet le même député.
Plus d’une année s’est cependant écoulée sans que cette compagnie ne voie le jour. « Un lancement de compagnie aérienne est un processus complexe et fastidieux de manière générale. Le report de démarrage est commun et non exceptionnel dans le secteur de l’aviation. Malheureusement en Algérie nous ne sommes pas habitués au lancement de compagnies aériennes », a expliqué le mois de juillet 2022, son fondateur, Chakib-Ziani Chérif. S’exprimant sur les colonnes du journal Algérie Aujourd’hui, celui-ci a affirmé que le dossier avançait.
De nouveaux contrats signés
Chose qui se confirme d’ailleurs. Dans des déclarations au quotidien le Soir d’Algérie, le même responsable a indiqué jeudi 16 février que son entreprise a signé un contrat avec le Fonds national d’investissement algérien (FNI) et un fonds sud-africain, en vue d’une participation au projet.
Chakib-Ziani Chérif a également fait savoir que la compagnie est en négociations avancées pour conclure des contrats d’affrètement entre la France, la Tunisie et l’Algérie.
