France : colère d'un avocat après le suicide d'un détenu algérien

L’avocat d’un Algérien ayant mis fin à ses jours dans une prison, en France, ne décolère pas. Le détenu algérien, qui s’est pendu dans sa cellule le 17 juin à la maison d’arrêt de Nantes, est mort dans des circonstances troubles, selon les déclarations de Me Aurélien Ferrand  au quotidien régional  Ouest-France.

Ce ressortissant algérien, âgé de 27, a été incarcéré après une série d’agressions au tournevis commises le 4 juin dernier, à la place du Bouffay à Nantes. Placé en détention provisoire, l’assaillant a par la suite comparu devant le tribunal de Nantes, avant que son jugement ne soit renvoyé au 12 juillet, précise Ouest-France.

Le détenu algérien, en situation irrégulière en France, s’est donné la mort dans des circonstances troubles. Son avocat, qui ignore tout des circonstances selon la même source, a été approché par la famille de la victime. « La famille (installée en Algérie, ndlr) m’a mandaté pour déposer plainte s’il le faut », avait déclaré Me Aurélien Ferrand.

Était-il en plein possession de ses moyens ?

Le ressortissant algérien, qui souffrirait de troubles mentaux, faisait l’objet d’une expertise psychiatrique. Le jour des faits : « il semblait frapper au hasard » selon plusieurs témoins. Après plusieurs tentatives de suicide, le prévenu est parvenu à ses fins dans la soirée du 17 juin. « Pour cette affaire, cela signifie qu’on ne saura jamais si l’homme était ou non pénalement responsable de son geste », précise la même source.

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