France : des Algériens cèdent des terrains contre des titres de séjour

Trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une affaire d’octroi de titres de séjours en France en échange de lots de terrains en Algérie. Les mis en cause sont appelés à répondre aux accusations portées contre eux, dans ce dossier dont les faits remontent certainement à plusieurs années.

L'un des accusés dans cette affaire n'est autre que l'homme d'affaire franco- algérien cité dans le scandale révélé mercredi dernier par le journal Libération, dans lequel est également cité le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. Tayeb. B., âgé de 41 ans, se trouve en effet au cœur de cette autre dossier. Il est considéré comme la tête pensante de ce réseau et présenté comme « le donneur d'ordre » à ses deux acolytes, deux anciens policiers en retraite.

C'est lui qui s'est chargé de trouver des « clients » parmi les Algériens en quête d'un titre de séjour en France. Un document pas du tout facile à obtenir pour bon nombre de sans papiers étrangers. Investissant dans la détresse de ces Algériens, cet individu procurait ces titres de séjours à ces derniers grâce aux deux policiers qui utilisaient probablement leurs connaissances pour se faire délivrer ces documents. Des indus titres de séjour français qui sont cependant chèrement payés par leurs bénéficiaires.

Trois personnes devant la justice

En contrepartie de ces titres, l'attributaire doit signer une cession d'un terrain en Algérie. Bien entendu, certains Algériens qui sont prêts à tout pour obtenir des papiers et vivre régulièrement en France n'hésitent pas à faire ces concessions.

Selon le média français, le journal de dimanche qui a rapporté l'information jeudi 29 septembre, plusieurs titres de séjours ont été délivrés grâce à ce procédé pour le moins roublard.

Selon la même source, les trois individus ont fini par être rattrapés par la justice. Les accusés ont été placés en garde à vue de dimanche à mercredi, la semaine dernière. Poursuivis également pour aide à l'entrée et au séjour irrégulier en France, ils devaient être présentés au tribunal jeudi 29 septembre.

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