Les musulmans de France vont célébrer ce samedi 9 juillet, l’Aid al-Adha. Comme chaque année, les fidèles devront sacrifier un mouton et accomplir certains rites et traditions. Il s’agit de l’une des fêtes les plus importantes de l’année célébrée en grande pompe.
Avant de passer à l’acte de sacrifice, les fidèles accomplissent la traditionnelle prière de l’Aid. La Grande mosquée de Paris organisera cette année deux prières à 7h30 puis à 8h15. L’organisation de deux prières tient compte, selon la Grande Mosquée de Paris, « du risque d’affluence et a pour but d’accueillir les fidèles dans les meilleures conditions ».
L’instance religieuse recommande par ailleurs aux pratiquants le port du masque et l’utilisation du gel hydro alcoolique. La Grande Mosquée de Paris demande également aux musulmans de France de « se conformer aux lois en vigueur dans le cadre du rituel sacrificiel des ovins qui doit être accompli par délégations dans les lieux appropriés et agréés ».
L'Aid al-Adha entre traditions et dispositions
La fête de l'Aïd al-Adha dure quatre jours et le sacrifice doit avoir lieu avant le coucher du soleil du treizième jour du mois, selon la tradition musulmane. Le sacrifice est un acte rituel qui commémore la force de la foi du prophète Abraham envers Dieu.
Selon un verset coranique, Abraham allait sacrifier son propre fils, Ismaël, en exécution à un ordre qu’il avait reçu de dieu, dans un rêve. Mais, au moment de passer à l'acte, un ange envoyé par dieu aurait remplacé, à la dernière seconde, le fils d'Abraham par un mouton.
À l’instar de l’ensemble des musulmans, ceux résidant en France se ruent pour acheter le mouton de l’Aïd el-Kebir. Ce sacrifice constitue le principal événement de cette fête. Les fidèles sont appelés à se tenir à certaines dispositions imposées par le gouvernement. Depuis dimanche 29 juin et jusqu’au 25 juillet, il est strictement interdit de transporter les moutons et les bovins en dehors des abattoirs agréés et des lieux d’élevage déclarés à l’établissement départemental d’élevage.
