Les Algériens tentés par une immigration au Québec ne sont pas tenus de maîtriser la langue française pour ce faire. Le gouvernement ne compte pas en effet, instaurer cette exigence du moins pour le proche avenir. C’est ce qu’a rapporté le journal de Montréal cette semaine.
Le Québec compte attirer 70 000 travailleurs étrangers en 2022. Cette décision a été prise pour tenter de combler le déficit en matière de la main d’œuvre causée par la crise sanitaire liée au coronavirus. Ce programme a été d’ailleurs adopté comme une lettre à la poste par le gouvernement local.
Pour garantir « une réussite totale » de ce projet, le parti Québécois a introduit une demande pour exiger la maîtrise de la langue française pour le postulant à ce programme.
« Au Parti Québécois, nous avons une tout autre vision pour l’avenir. Nous croyons que la maîtrise du français par 100 % des immigrants économiques, conjuguée à une régionalisation beaucoup plus efficace et organisée, est déterminante pour réussir l’intégration et combler les postes vacants. Nous croyons que les seuils d’immigration devraient être fixés en fonction de la capacité d’accueil réelle de notre société, et que le plan pour contrer la pénurie de main-d’œuvre devrait être plus intelligent et complet qu’une simple hausse des seuils. », explique ce parti.
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Demande refusée
La demande a été finalement refusée par le gouvernement, a rapporté en effet le journal de Montréal. Ainsi donc ce critère n’est pas exigé pour les algériens qui veulent tenter leur chance d’aller travailler au Québec. Voilà donc bien ce que ne peut que réjouir bon nombre d’algériens qui ne remplissent pas forcement cette condition.
Pour rappel, selon le plan d’immigration présenté il y a quelques jours par le premier ministre, François Legault, entre 49 500 et 52 500 immigrants permanents seront admis au Québec. Le plan cité par des sources médiatiques locales a prévu en outre « le rééquilibrage de 18 000 personnes immigrantes qui n’ont pas pu être admises en 2020 ». En tout donc près de 70 000 étrangers sont attendus dans le Québec l’année prochaine
