"J'ai été nommé PDG d'Air Algérie par piston": l'aveu surprenant de Bouabdallah

L’ancien PDG de la compagnie nationale Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah a fait une déclaration pour le moins surprenante. Sur le plateau d’Echorouk TV, l’ancien responsable a reconnu avoir été placé à la tête de cette entreprise étatique « par piston ».

Questionné par le journaliste sur la façon avec laquelle l’ancien PDG de Cosider a atterri à la tête d’Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah a d’abord critiqué les employés de la compagnie aérienne. « Cosider est mieux qu’Air Algérie en matière d'éducation, d’intégrité et d’engagement des employés », a-t-il soutenu. Une déclaration qui risque de faire un grand bruit au sein de la compagnie nationale.

L’ex-PDG d’Air Algérie a reconnu avoir été placé à la tête de cette compagnie par « piston ». « Bien sûr que j’ai été nommé PDG par piston. Pour que quelqu’un te nomme PDG, il faut qu’il soit de ton coté, soit un proche », a-t-il indiqué.

Il faut dire que ces déclarations fracassantes ne manqueront pas de provoquer une nouvelle polémique sur la gestion de la compagnie aérienne. Cet aveu intervient dans une période où Air Algérie n'est pas du tout, ménagée sur les réseaux sociaux.

Air Algérie au cœur d'une nouvelle polémique

Le pavillon national est vivement critiqué pour la gestion jugée catastrophique de l'opération de la vente des billets pour la saison estivale. Les voyageurs dénoncent également la cherté des billets d'avion et le retard dans le lancement du programmé d'été 2022.

Le scandale de la mort de deux jeunes dans la soute d'un avion de la compagnie nationale était la goutte qui a fait débordé le vase. Des employés d'Air Algérie et de hauts responsables de l'aéroport international d'Alger sont poursuivis en justice.

Pour rappel, les hautes autorités du pays ont déjà annoncé un plan de restructuration de la compagnie, qui tarde à voir le jour. Le gouvernement a mis en place une série de dispositions à même de redresser la barre de la compagnie.

Il s'agit notamment d'importants changements dans la hiérarchie, de la fermeture des agences commerciales à l'étranger et la numérisation des opérations.

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