La Fédération internationale de judo (FIJ) a lourdement sanctionné le judoka algérien, Fethi Nourine, suite à son forfait aux Jeux olympiques de Tokyo pour éviter d’affronter un adversaire israélien.
Fethi Nourine et son entraîneur, Amar Benikhlef, écopent de « 10 ans de suspension de toutes manifestations et activité organisées ou autorisées par la Fédération internationale de judo, pour avoir enfreint la charte olympique », a indiqué l'APS. « La commission a également notifié sa décision à la Fédération algérienne de judo (FAJ), au Comité olympique et sportif algérien (COA), à la Fédération Africaine de Judo (UAF) et au Comité International Olympique (CIO) », ajoute la même source.
Ainsi, l'instance mondiale du judo a été ferme dans sa politique de lutte contre la discrimination, la propagande politique et religieuse. Fethi Nourine avait, en effet, expliqué aux médias algériens que sa décision de boycotter un une potentiel combat contre l’Israélien Tohar Bubtul était motivée par « son soutien à la cause palestinienne ».
“Cette décision m’honore”
Suite à leur décision de déclarer forfait, le 23 juillet dernier, Fethi Nourine et son entraîneur ont été accueillis en héros par une foule à leur retour à Alger. « Quand je suis rentré en Algérie, j'ai reçu un accueil chaleureux de la part du peuple algérien qui m'a soutenu dans ma décision de boycotter les Jeux olympiques et de refuser d'affronter le judoka israélien », a expliqué le judoka algérien. Il a également ajouté dans une autre déclaration qu’il était « heureux d’avoir mis en colère l'entité sioniste et d’avoir reçu des messages de soutien du monde arabe et islamique ».
[the_ad id="5199"]
