La France accélère les expulsions des sans-papiers fichés S

La France accélère les expulsions des sans-papiers fichés S.  Depuis 2018, plus de 600 étrangers en situation irrégulière et signalés pour radicalisation ont été expulsés de France. C’est ce qu’a indiqué dimanche 5 septembre, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté.

Dans une déclaration accordée à CNews la ministre a réagi à des propos tenus par la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Cette dernière avait exigé de « réactiver la politique d’expulsion en urgence absolue pour menace de troubles à l’ordre public ». Valérie Pécresse rappelle que « dans les années 1980, la France expulsait entre 1 000 et 1 500 personnes par an ».

Marlène Schiappa fait savoir que  « le ministère de l’Intérieur avait expulsé depuis 2018, une grande partie des 636 personnes en situation irrégulière qui figuraient au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ».

Trouver un accord avec les pays tiers

La ministre déléguée explique que la France cherche les moyens de trouver un accord avec les pays tiers afin de rendre possibles ces expulsions. Elle précise le ministre des affaires étrangères, et celui de l’intérieur avaient fait « des tournées pour obtenir des laissez-passer consulaires permettant les expulsions ».

La présidence française  a demandé aux ministres « d’activer de manière volontariste les dispositifs en vigueur » et de mettre la pression sur les pays d’origine pour qu’ils acceptent le retour d’un plus grand nombre de leurs ressortissants.

Pour rappel, le ministre français de l’intérieur, Gerald  Darmanin a révélé en mai dernier,  que « 1083 étrangers en situation irrégulière sont inscrits au FSPRT », auxquels s’ajoutent « 4000 personnes non françaises en situation régulière, dont 25 % son algériens, 20 % de marocains, 15 % de tunisiens et 12 % de russes ».

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