La misère des étudiantes algériennes en France

Deux étudiantes algériennes vivent le calvaire en France. Cela parait invraisemblable, mais ces deux universitaires ne trouvent même pas quoi manger. C'est ce que ressort, en tous cas d'un post du président de l'association des deux rives et leurs amis ( ADDRA), Jugurta Iyad, posté sur sa page Facebook samedi 1er octobre.

Celui-ci a été saisi en effet, par une de ses amies l'invitant à intervenir au profit de ces deux jeunes étudiantes. " Deux filles étudiantes n'ont rien à manger depuis deux jours", a écrit cette fille dans son message adressé au président de la dite association. Connu pour ses activités en faveur des étudiants algériens notamment, l'association des deux rives et leurs amis et son président ne peuvent cependant rien faire cette fois.

"Tu sais bien que mon association n'a aucun moyen financier. Toutes ces aides d'urgences, c'est avec mes moyens personnels et une poignée d'amis. A titre personnel, je peux donner 25 euro à chacune de ces deux filles, ne serait que pour faire le marché", telle était la réponse de Jugurta Iyad à la sollicitation. Ce dernier, signalons- le, a tenu à partager la discussion sur sa page Facebook pour certainement tirer la sonnette d'alarme.

Un calvaire qui en dit long sur la détresse des étudiants algériens en France

Le président de l'ADDRA a indiqué par ailleurs, dans une autre publication qu'il "ne peux pas faire face à ces situations insoutenables". Expliquant que "depuis des années, mon association ADDRA, ne cesse de recevoir des messages (courriers électroniques, SMS) de détresse de la part de ces étudiants non boursiers, de ces sans-papiers, de ces mamans célibataires... exprimant des doléances que je ne peut satisfaire".
Et d'ajouter non sans amertume, "aujourd'hui, je ne sais pas si je vais rester mobilisé, et si je continue à aider !". Décidemment, cette association qui a tant aidé les démunis et les nécessiteux algériens en France est laissée pour compte.
En outre, la détresse de ces deux étudiantes peut en dire long sur la misère à laquelle font face les étudiants algériens en France. Ils sont pourtant des milliers à vouloir s'y rendre chaque année.
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