L'Algérie déclare la guerre à l'émigration clandestine

L'Algérie ne lésinera sur aucun effort pour lutter efficacement contre le phénomène de l'émigration clandestine. C'est ce qu'a soutenu le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Nadir Larbaoui, lors de son intervention, lundi 23 mai au Forum d'examen des migrations internationales qui s'est tenu au niveau de la même instance. 

Nadir Larbaoui a soutenu en effet que l'Algérie "ne ménageait aucun effort pour sécuriser ses frontières maritimes et terrestres afin de lutter contre le trafic des migrants et les réseaux de traite des personnes à travers des mécanismes de coopération.

L'Algérie coopère avec le "Programme Frontière de l'Union africaine" et les "Comités bilatéraux frontaliers" avec les pays voisins, pour assurer une coordination accrue face aux passeurs, tout en renforçant la législation nationale afin de la mettre au diapason des accords internationaux en la matière".

Il a par ailleurs, indiqué qu'"environ 400 réseaux de passeurs ont été démantelés durant la période 2020-2021", en Algérie et ce grâce au dispositif mis en place dans le cadre de la lutte contre ce phénomène qu'il est vrai, a atteint des proportions alarmantes. Pour les spécialistes, ce fléau qui n'épargne plus aucune classe de la société en Algérie et ailleurs est dû essentiellement aux mauvaises conditions de vie au pays.

400 réseaux de passeurs démantelés durant la période 2020-2021

Pour le représentant algérien à l'ONU, "la meilleure manière pour contenir ce phénomène et d'en faire un choix et non une nécessité, et d'accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030 du développement durable, afin d'accomplir le développement pour tous, ce qui nécessite davantage d'efforts et une coordination intensifiée, tout en veillant à ce que les pays remplissent leurs obligations, notamment en matière de financement, de renforcement des capacités nationales et de transfert de technologie".

Il a ainsi affirmé que "tant que le monde restera fortement inégal en termes de développement et de conditions de vie, la question de la migration restera un phénomène endémique, puisque la nature de l'être humain le pousse à améliorer ses conditions de vie".

Retour en haut