Le consul d'Algérie à Montréal répond aux accusations d'abus et d'humiliation

Le consul général d’Algérie de Montréal a réagi, jeudi 2 mars, aux graves accusations portées contre lui par deux femmes de ménage ayant exercé au sein de la mission diplomatique. Dans des déclarations au Journal de Montréal, Nourredine Meriem a rejeté les « allégations » des deux plaignantes.

Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 69 ans, travaillaient pour le consulat depuis 2008 et 2014, respectivement. Elles ont déposé plainte ccontre la représentation diplomatique, pour abus de pouvoir, exploitation, humiliation, sexisme et harcèlement entre autres. Elles réclament « un total de 452 452 $ en salaire impayé, perte de salaire, dommages et intérêts ».

Le consul d'Algérie à Montréal, Nourredine Meriem, a été cité dans cette affaire par les deux femmes, a indiqué le Journal de Montréal qui a rapporté l'information la semaine dernière. Le diplomate algérien n'a pas tardé à réagir à ces accusations. Intervenant jeudi 2 mars, sur les colonnes du même journal, celui-ci a tenu à nié toutes les charges.

"Elles ont été très bien traitées"

« C’est un conflit de travail comme il y en a des milliers. Les allégations qu’elles ont portées contre moi-même et mon épouse sont totalement infondées», a ainsi indiqué le consul.  Affirmant que les deux dames travaillaient « dans le respect des lois algériennes, des pays d’accueil, et des droits des travailleurs ».

Nourredine Meriem a soutenu que les deux femmes « ont été très bien traitées » selon « les termes du contrat de travail qu’elles avaient avec nous ».

"Ca sera leur parole contre la nôtre"

Le chef de la mission diplomatique algérienne a cependant souligné que « personne ne travaille à sa guise, comme il veut. Si on dit une observation à un travailleur, ce n’est pas parce qu’on veut l’humilier ».

Il a par ailleurs confié que « toute cette ambiance qu’elles vous ont décrite, croyez-moi, n’a jamais existé. Ni au consulat ni à la résidence. Si c’était la vérité, j’aurais assumé. Je suis totalement sûr de mon comportement avec elles. Je me comporte avec tout le monde de la même façon, avec du respect et de l’empathie.».

Le consul qui fait savoir que ces deux dames n'ont jamais été congédiées, comme elles l'ont soutenu, a affirmé que ça sera « leur parole contre la nôtre. Faudra prouver des allégations pareilles ».

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