L’euro risque de flamber davantage au niveau du square d’Alger et sur les principaux marchés noirs des devises d’une manière générale. Pour les spécialistes, l’effet de l’annonce de la reprise de l’importation des véhicules de moins de 3 ans d’âge en Algérie semble inévitable sur les taux de change.
L’Algérie a décidé enfin d’autoriser la reprise de l’importation des voitures d’occasion. La mesure est désormais entrée en vigueur après la publication dans le dernier journal officiel du décret exécutif portant son application. L’annonce a été faite lundi 27 février dernier. Il va sans dire que la nouvelle a été applaudie par l’ensemble des Algériens qui attendaient cette reprise depuis belle lurette.
Pour eux, le retour de cette activité est notamment synonyme d’une éventuelle baisse des prix des voitures en Algérie de fin de crise sur le marché algérien de l’automobile. Une pénurie qui dure depuis quelques mois et qui a eu comme conséquence d’augmenter considérablement la valeur des véhicules.
Une autre catégorie d’Algériens pourrait tirer profit de cette décision. Il s’agit des cambistes qui se frottent déjà les mains. Pourquoi ?
L’euro grimpe déjà sur les réseaux sociaux
La reprise de l’importation des voitures va engendrer une forte demande sur l’euro dans les marchés noirs des devises. Ce qui va se répercuter sur l’offre, qui va inéluctablement baisser, engendrant une flambée de la devise européenne. Les cambistes céderont ainsi l’euro à un prix fort.
Il y a lieu de signaler que le décret régissant l’activité stipule que « l’importation des véhicules d’occasion par des particuliers résidents, s’effectue sur leurs devises propres ». Une ruée sur le marché parallèle n’est donc pas à écarter ce que pourra l’effet inévitable de la hausse du coût de l’euro.
En tous cas, les cambistes se frottent d’ores et déjà les mains. Sur les réseaux sociaux, on remarque déjà une montée des prix. Des vendeurs qui demandent 240 dinars pour un euro sur les groupes de vente et d’achat de devises.
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