Mini-série polémique « Alger Confidentiel » : l’APS répond à ARTE

L’agence de presse algérienne a réagi ce jeudi 17 février, à la diffusion par ARETE d’une mini série polémique sur l’Algérie. L’APS critique « cette mini-série qui reprend les mêmes clichés auxquels nous a habitués ARTE durant deux décennies ».
L’agence de presse officielle souligne que « la chaine franco-allemande, ARTE, se distingue une nouvelle fois par la production d’une mini-série polémique ». L’APS rappelle que « les ingrédients que mettent les cinéastes européens, spécialement français dans ce cas, pour décrire l’Algérie, découlent toujours des mêmes fantasmes et des mêmes récurrences intellectuelles ».
« L’Algérie y est forcément un "pays hostile", dixit le scénariste gauchisant, décoré de la légion des Arts et des Lettres par Fréderic Mitterrand, neveu de l'ex-ministre de la justice coloniale », indique l’agence officielle.
Le media public algérien rappelle encore que « ARTE, comme les télévisions publiques françaises, n’en est pas à sa première production où l’Algérie est, inévitablement, maltraitée, comme un pays-prototype de gâchis politique, et concurrence souvent les deux victimes préférées des programmateurs de cette télévision, à savoir la Chine et la Russie, boucs émissaires préférés d’ARTE ».

L’APS souligne que le scénariste Abdel Raouf Dafri « qui est un franco-algérien ne cache pas ses accointances extra artistiques ». Qui « n’est pas seulement scénariste mais également expert en armements, ministre de l’Industrie, géopoliticien et accessoirement sociologue de la Nation algérienne ! ».
L’agence officielle qui rappelle qu’ « ARTE est cofinancée à hauteur de 140 millions euros par le couple franco-allemand », s’indigne « sur la destination de l’argent du contribuable européen consacré à ternir l’image de ses partenaires stratégiques ».
En fin, l’APS « la production audiovisuelle et culturelle autour de l’Algérie a toujours privilégié l’angle uniquement rédhibitoire de la vision européenne qui s’exprime parfois au Parlement de Strasbourg, à Bruxelles ou à ARTE. Et si l’on doit être réellement paranoïaque, il y’a tout de même lieu de s’interroger pourquoi cette mini-série a été tournée en grande partie au Maroc qui a accueilli, à bras ouvert, les équipes d’ARTE ».

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