Murs et barbelés anti-migrants : l’Europe appose son refus

L'Union européenne a refusé de  financer la construction  « de barbelés et de murs » à ses frontières. Deux pays de l’UE ont souhaité l’instauration des ces barrières pour empêcher les arrivées de migrants, sur leurs territoires.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé officiellement ce vendredi, que l’UE ne financera pas ces opérations. « J’ai été très claire sur le fait qu’il y a une position commune de longue date de la Commission et du Parlement européen sur le fait qu’il n’y aura pas de financement de barbelés et de murs », a indiqué la cheffe de l’exécutif européen.

Cette opposition est une réponse à la demande de douze pays européens qui avaient écrit à la Commission pour financer la construction de telles clôtures. Il s’agit de l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie.

Des pays ont déjà commencé la construction

Néanmoins, malgré ce refus certains pays ont déjà commencé à construire des barrières de barbelés à leurs frontières, notamment la Pologne et la Lituanie. La Hongrie avait déjà construit des barrières en barbelé en 2015, à sa frontière avec la Serbie et la Croatie.

Les Vingt-Sept membres de l'UE restent totalement divisés au sujet de la migration. Au lieu de s’atténuer, leurs divergences sont même apparues un peu plus clairement lors de cette session.

La chancelière allemande Angela Merkel s’est dite « inquiète » de voir l’Europe toujours « vulnérable de l’extérieur » et incapable de surmonter ce défi. « Il est, et reste, dommageable que nous ne puissions dégager une ligne commune » malgré les « très bonnes propositions » de la Commission, déplore-t-elle.

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