Le gouvernement espagnol a décidé d’assouplir les conditions d’octroi des titres de séjour pour les ressortissants étrangers, dont les Algériens se trouvant en situation irrégulière sur le territoire du pays. Un nouveau dispositif vient d’être mis en place à cet effet. La mesure qui jouira à coup sûr plus d’un entrera en vigueur à partir du mois de mars prochain.
Bonne nouvelle pour les sans papiers étrangers dont donc les Algériens en Espagne. Le gouvernement leur offre en effet une belle opportunité pour régulariser leur situation. Un nouveau dispositif vient d’être annoncé en leur faveur.
La mesure qui sera opérationnelle à partir du 1er mois de mars prochain propose des titres de séjour temporaires pour les clandestins qui s’inscrivent dans une formation professionnelle. Ce dispositif vise en fait à palier le manque d’effectifs dont souffrent certains secteurs d’activité en Espagne. Cette disposition a pour but de « faciliter ainsi leur intégration sur le marché du travail », a expliqué la ministre de l’Éducation et de la formation devant le Sénat, le 7 février.
Titres de séjour en Espagne : ce qu’il faut savoir
C’est en quelque sorte une intégration par le travail, comme celle comportée dans le projet de la nouvelle loi de l’immigration en France. A la différence qu’en Espagne, le ressortissant étranger n’aura droit à un titre de séjour que durant son stage. Une fois sa formation terminée, il doit présenter un contrat de travail pour renouveler son titre de séjour.
Pour espérer bénéficier de ce dispositif et accéder ainsi à une formation professionnelle, le ressortissant étranger doit justifier une présence en continue sur le territoire espagnol depuis au moins deux ans. « Le séjour continu s’entend si les absences n’ont pas dépassé 90 jours au cours des deux dernières années », précise le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration sur son site Internet.
« Un niveau minimum d’espagnol » et quelques « compétences propres » seront également exigés au postulant selon le journal El Mundo.
