L’Algérie mène avec succès la démarche onusienne de lutte contre la cybercriminalité. Lors de la première session du Comité onusien, l’Ambassadrice Faouzia Mebarki a pu rapprocher les points de vue et parvenir au consensus nécessaire entre les délégations.
L’Algérie a présidé la séance des travaux du comité des Nations unies portant lutte contre l’utilisation des technologies d’information et de communications (TIC) à des fins criminelles. La représentante de l’Algérie auprès du bureau des Nations Unies à Vienne a mené une série de consultations en vue de l’élaboration d’une convention internationale globale.
La rencontre est tenue récemment au siège de l’ONU à New York, dont les travaux ont été clôturés vendredi dernier. Malgré les inquiétudes ayant précédé la réunion, l’Algérie a remporté un succès diplomatique remarquable lors de sa présidence de cette première session du Comité ad hoc de l’ONU.
Lutte contre l’utilisation malsaine des TIC
Cette première session du Comité ad hoc de l’ONU chargé de l’élaboration d’une convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation malsaine des TIC.
La délégation algérienne s’en est remarquablement sorti de cet exercice diplomatique à travers une série de consultations qu’elle a menées pour apaiser les tensions. L’Ambassadrice Faouzia Mebark a fait prévaloir la voie du dialogue et œuvrer à ne pas politiser les négociations.
Clairvoyance et impartialité de la diplomatie algérienne
La clairvoyance de la diplomatie algérienne et l’impartialité dont elle a fait preuve ont également contribué au succès de cette première session. Cette réunion constitue une étape très importante pour l’entame de la préparation de la première Convention internationale globale de lutte contre la cybercriminalité.
Ainsi, les Etats seront obligé de coopérer afin de prévenir et lutter contre l’utilisation des (TIC) à des fins criminelles, conformément à la décision de l’AG de l’ONU n 247/74, adoptée en décembre 2019. Le Comité ad hoc des Nations Unies, lors de cette première session, avait adopté à l’issue de ses travaux un nombre de documents.
Pour rappel, l’Algérie a été élue, à la majorité, par l’Assemblée générale des Nations unies en mai 2021, pour présider les travaux de ce comité des Nations unies. Il devrait présenter le projet du nouveau Traité international lors des travaux de la 78e session de l’AG de l’ONU prévue en 2024.