Pagaille dans un navire d'Algérie Ferries : "on nous a traité comme du bétail"

Encore un témoignage accablant contre les événements enregistrés au niveau du port d'Alicante, à l'embarquement, sur le navire d'Algérie Ferries, Tariq Ibn Ziyad, qui s'apprêtait à effectuer sa traversée vers Oran. C'était lundi 24 octobre dernier. 

Ce jour là, comme cela a été déjà rapporté, des trabendistes qui étaient empêchés d'embarquer ont semé la pagaille au niveau du port, obligeant les agents de l'ordre espagnols à intervenir. Une scène désolante qui sali l'image de marque de la compagnie maritime algérienne à l'échelle internationale.

Les langues des passagers qui étaient du voyage sur cette traversée commencent à se délier. Deux témoignages ont en enregistrés. Si le premier témoin appelle les autorités à intervenir pour mettre fin à ce genre de situation à l'avenir, cette cliente dit avoir « honte d'être algérienne » après ce qui s'est passé. Elle fait état en somme d'un véritable chaos.

"J'avais honte d'être une Algérienne"

« Ce jour là, le 24 octobre, j'étais dans ce bateau et pour la première fois dans ma vie, j'avais honte d'être une Algérienne wallah. Des insultes, des disputes, des valises cassées et jeté par terre, de la nourriture écrasée, des voitures et les fourgonnettes faisaient la course comme si c'était le déluge qui les poursuivait », raconte-t-elle.

Elle a souligné au passage qu'une « douanière espagnole qui nous a cédé le passage a été bousculée et a abandonné son poste ». Et de poursuivre : « On nous a traité comme du bétail qui sortait de l'enclos. J'ai eu la honte de ma vie, les businessman ah je ne peut raconter leurs cinéma. C’est une autre histoire, la honte wallah ».

Notons que le premier témoin a fait état dans sa publication d'un individu lynché. « On ne pouvait passer de nulle part, une souris ne pouvait pas passer (…) je n’ai pas pu faire une vidéo car quelqu’un s’est fait lynché. Ils l’ont surpris avec son portable. Heureusement, nous sommes arrivés à sa rescousse », a-t-il écrit notamment.

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