Passagers violents dans les avions : l'IATA veut durcir les sanctions

Des problèmes et des perturbations sont devenus monnaie courante dans les avions. Pour mettre fin à cette situation et lutter efficacement contre ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur, l'Association du transport aérien international (IATA) veut durcir le ton contre les passagers indisciplinés.

Pour ce faire, l'IATA exhorte les gouvernements des pays du monde entier à entreprendre des sanctions contre les perturbateurs.

Il ne se passe plus une semaine sans que l’on fasse état, en effet d’incident provoqué par un ou des passagers sur un tel ou tel vol. Bagarres, mauvais comportements, provocations…sont ainsi souvent signalés sur de différents vols. Cela n’est pas du tout nouveau et n’est pas propre aux nouvelles générations. Il existait, en effet depuis plusieurs années puisque en 1963 déjà, une convention a été ratifiée pour combattre ce phénomène.

Les choses se sont cependant compliquées davantage particulièrement ces deux dernières années. Avec l’avènement de la crise sanitaire liée au coronavirus, une autre source de problème a été créée.

Il y a lieu de signaler que des nouvelles conditions de voyage avec notamment des mesures et des protocoles sanitaires stricts ont été instaurés pour les vols et que les compagnies aériennes devaient faire appliquer. Il se trouve cependant que ces dispositions ne sont pas respectées par certains voyageurs. Des disputes s’éclatent en conséquence entre ces derniers et le personnel navigant qui intervient pour exiger le port de la bavette entre autres exigences sanitaires.

« Les poursuites pénales restent une option »

Constatant cet état de fait, l’IATA a appelé les gouvernements à plus de rigueur pour en faire face.  « Les poursuites pénales restent une option pour les incidents plus graves avec de lourdes amendes ou des peines de prison. Ces infractions doivent être appliquées avec vigueur et les conséquences d'un tel comportement doivent être rendues publiques », a indiqué ainsi le directeur adjoint de l'IATA, Affaires gouvernementales et industrielles, Tim Colehan, cité par le site SchengenVisaInfo.com qui a rapporté l’information le 11 novembre dernier.

Il est à noter qu’un Protocole modifiant la Convention de 1963 (Tokyo) a été signé en 2014 à Montréal. Ladite convention permis aux gouvernements de traiter les passagers indisciplinés, quel que soit le pays où l'avion est immatriculé. Cependant, cet accord n’a pas été appliqué rigoureusement, relève l’IATA.

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