Cela se passe au niveau du port de Béjaïa. Une taxe carburant est imposée aux automobilistes qui prennent le bateau pour rentrer en France. Estimé à 500 DA, cette taxe soulève le courroux des voyageurs et suscite la polémique sur les réseaux sociaux.
Cela n’est pas un secret, la plupart des ressortissants algériens prennent le soin de faire le plein à leurs véhicules avant d'embarquer dans le bateau. Question pour eux d'économiser quelques sous, sachant que le carburant coûte très cher en France.
En effet, les prix de l'essence et du gasoil enregistrent plus de haut que de bas en Hexagone, en raison de la crise énergétique qui plane sur le pays, suite à la guerre russo-ukrainienne. Inutile d'entrer dans les détails du taux de change, pour dire que faire le plein de carburant en Algérie permettra aux automobilistes de rouler à très moindre coût, au moins pendant quelques jours.
La taxe carburant, connaissez-vous ?
Ainsi, les émigrés se ruent sur les pompes à essence pour remplir les réservoirs de leurs véhicules. Cela se fait constater au niveau des différents ports algériens. Tout passager qui fait le plein du réservoir de son véhicule est appelé à verser une taxe de 500 DA. Il s'agit en fait de la taxe carburant dont beaucoup ignorent même l'existence.
C'est du moins ce qu'affirment plusieurs passagers qui avait pris le bateau vers Marseille au départ de Béjaïa. Un d'entre eux a souligné qu'il a beau rouspété mais en vain. Selon ces voyageurs qui se sont manifestés sur les réseaux sociaux, cette pratique se fait uniquement au niveau du port de Bejaïa. Chose qui reste toutefois à confirmer.
Ces mêmes passagers s'en remettent aux députés de l'émigration pour soulever ce prélèvement qui, selon eux, est « injustifié » alors qu'ils payent « très cher » leur billet de voyage.
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