En prévision du prochain mois de Ramadan et à cause de l’inflation galopante qui gagne la France, des Algériens font leurs emplettes à partir de l’Algérie. Cela semble invraisemblable. C’est pourtant vrai. A leur retour du pays, certains émigrés emportent avec eux toutes sortes de produits.
Le mois de Ramadan est pour bientôt. Il interviendra à partir du 22 ou 23 mars prochain. Les préparatifs vont déjà bon train en Algérie et dans les différents pays musulmans en prévision de ce rendez-vous religieux. Un rendez- vous qui impose certaines pratiques propres à ce mois sacré. En plus de ses valeurs purement spirituelles faites de partage et de solidarité, il est connu aussi pour son ambiance particulière.
Le Ramadan ne s’annonce pas sous de bons auspices en France
Le Ramadan est caractérisé par ses belles soirées bien animées. Durant ce mois, le repas du soir correspondant à la rupture du jeûne doit être copieusement garni. Les foyers dépensent d’ailleurs, deux fois plus durant cette période. Les choses ne s’annoncent cependant pas sous de bons auspices pour les pratiquants établis en France dont bien entendu les Algériens.
En cause ? L’inflation galopante qui ne cesse de gagner du terrain dans ce pays qui connait une flambée de prix jamais égalée. Les jeuneurs risquent ainsi cette fois de ne plus payer sans compter comme ce fût le cas dans le passé. Ils sont appelés en effet, de serrer la ceinture.
Des produits alimentaires dans les valises
Cependant, certains Algériens ont pris leurs précautions. Ils s’approvisionnent à partir de l’Algérie de toutes sortes de produits alimentaires, comme le montrent bien des images partagées sur les réseaux sociaux.
Dans ces photos on voit en effet, toutes sortes d’aliments bien rangés dans des valises et cabas. Des pates, des légumes secs, du fric, des vermicelles, des boites de flan entre autres produits encore, font partie des bagages transportés par certains voyageurs au départ de l’Algérie vers la France. « Il ne s’agit pas seulement du problème d’inflation, il y a aussi le coté saveur du bled », explique cependant un ressortissant algérien établi dans l’Hexagone.
