Refus et retrait des titres de séjours : la France déclare la guerre aux migrants

La France avance droit dans sa politique anti-migratoire. Le ministre de l’intérieur, Gérald Moussa Darmanin a indiqué ce mardi, avoir donné des consignes strictes pour appliquer le retrait ou le refus des titres de séjours pour les étrangers suspectés de troubles à l'ordre public.

Le ministre français indique  que « depuis la circulaire du 29 septembre 2020, 36000 titres (de séjour) ont été refusés ou retirés ». Précisant avoir « passé des consignes strictes : les étrangers se voient refuser ou retirer leur titre s'ils troublent l'ordre public (violences conjugales, trafics de stupéfiants, etc.) », a-t-il écrit sur son copte tweeter.

Lors d’une conférence tenue ce matin, pour présenter les résultats de l'action ministérielle du mois de septembre, le ministre aux origines algériennes souligne que « notre politique est claire, juger les étrangers pour ce qu’ils font et pas pour ce qu’ils sont ».

il fait savoir par ailleurs que sur l'ensemble des étrangers en situation irrégulière fichés pour radicalisation : 163 ont quitté la France. 88 d'entre eux sont assignés à résidence ou en centre de rétention administrative. 229 ont été incarcérés et 13 sont placés en hospitalisation sous contrainte.

Plus de fermeté

En début de ce mois d’octobre, Darmanin avait convoqué l’ensemble des préfets de France les appelant à expulser ou limiter les titres de séjour des étrangers en situation irrégulière soupçonnés de radicalisation, en appliquant davantage la loi contre le "séparatisme".

Le mot d’ordre est donné  de surveiller davantage les étrangers en situation irrégulière inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste ou commettant des troubles à l’ordre public.

pourtant, cette mesure serait anticonstitutionnelle dans le sens où le Conseil constitutionnel français avait toutefois censuré la mesure autorisant le retrait, le non-renouvellement ou la non-délivrance des titres de séjour dans la loi contre le "séparatisme".

Retour en haut