Rejet de la langue arabe en France : un maire de Marseille crée la polémique

Alors que la France est en période de précampagne électorale où les thèmes de l’immigration et de la religion musulmane dominent le débat, le maire de Marignane en Bouches-du-Rhône provoque une polémique. Selon la radio publique France Bleu, l’élu a apposé une refus catégorique à une demande officielle du consulat d’Algérie à Marseille pour mandater des professeurs d’arabe dans deux écoles de la ville.

Pour le maire de Marignane « c'est une question de principe » : Pas de cours de langue arabe sur le temps périscolaire dans ses écoles. « Ce serait du chinois ou que sais-je encore, ce serait pareil », affirme le premier magistrat de la ville qui estime que les cours d’arabe ne sont qu’un prétexte pour enseigner la religion.
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Pourtant la demande du consulat d’Algérie entre dans un cadre officiel. Il s’agit du dispositif des Enseignements internationaux de langues étrangères. L’ EILE propose des cours de langue étrangère, dans le temps périscolaire des élèves, au sein même des établissements.
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Le maire de  Marignane a par ailleurs pas apprécié que ce soit le consulat d'Algérie de Marseille qui ait désigné le professeur pour dispenser les cours : « Qu'on arrête un peu l'hypocrisie, dans ces cours, on en profite pour aborder et enseigner la religion, » indique-t-il.
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Pour Eric Le Dissès, c'est une menace sur la laïcité. Donc, il n'en n'est pas question. « C'est à la charge de la mairie, c'est moi qui décide et c'est non. Nous dépensons  déjà beaucoup d'argent en subventions à des associations qui luttent contre l'analphabétisme pour des publics qui parlent mieux l'arabe que le français. Ça me parait totalement illogique de donner parallèlement des cours de langue arabe dans les écoles. Ce n'est pas aux écoles de la république de faire cela mais aux familles,» a-t-il déclaré.

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