Renault Algérie dans l'expectative

Renault Algérie et ses travailleurs sont dans l'expectative. L'usine du constructeur automobile français a fermé ses portes et a envoyé son personnel en chômage technique en attendant la réception d'une commande de moteurs et de boites à vitesse qui devraient être acheminés depuis le Brésil. 

La joie des travailleurs de l'usine Renault Algérie, située dans la wilaya d'Oran, n'a finalement été que d'une courte durée. Ces derniers qui n'ont repris le boulot que l'automne 2022, ont été encore une fois renvoyés, par la direction, pour manque de pièces nécessaires de montage de voitures. Du coup, la production a été suspendue depuis le mois de décembre dernier jusqu'à nouvel ordre.

Une commande a été passée pour l'acquisition des ces pièces, à savoir les moteurs et les boites à vitesse, a indiqué le journal arabophone El Khabar qui a rapporté l'information lundi 23 janvier. Ces kits devront être acheminées depuis le Brésil, souligne la même source.

La production suspendue faute de moteurs

L'attente risque ainsi d'être longue pour une éventuelle reprise. En effet, le Brésil ne se situe pas juste à coté et l'opération peut durer au moins quelques semaines. La direction entend reprendre le service la mi-février, mais cela est tributaire de la réception de ces moteurs et boites à vitesse.

Pour rappel, Renault Algérie a été autorisé à reprendre le montage il y a à peine quelques mois, et ce après près de 3 années de fermeture suite à la décision du gouvernement de suspendre l'activité liée au montage automobile. Cette reprise n'a été cependant que pour permettre le montage des 5000 kits importés et qui se trouvaient bloqués au niveau du port d’Arzew.

Vers l'importation des kits pour le montage de 17 000 voitures

L'unité n'a pas pu cependant fabriquer la totalité des voitures prévues. Il en reste encore 3200 véhicules à construire. A cause du manque des moteurs et des boites à vitesse, la production a été suspendue.

Renault Algérie ne compte pas en rester là. Il envisage en effet d'entamer les négociations avec les autorités algérienne afin de lui permettre l''importation des kits pour le montage d'un quota supplémentaire estimé à 17 000 voitures. Cela en attendant que le constructeur conclu un contrat de longue durée avec l'Algérie en vue de lancer la production selon les nouvelles conditions et le nouveau cahier des charge, publié novembre dernier.

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