Aïd al-Adha 2022 en France : prison et amendes pour les contrevenants

La France a pris de nouvelles dispositions en prévision de l'Aïd al-Adha prévu le 9 juillet prochain. Cette série de mesures que les musulmans des différents départements sont appelés à respecter, concernent l'opération de la vente, du transport et de l'abattage du mouton le jour J. 

L'Aïd al-Adha est pour bientôt. Sa célébration est prévue à partir du 9 juillet dans plusieurs pays dont la France qui abrite une importante communauté musulmane. Des dispositions ont été prises, par les autorités du pays, pour « permettre le déroulement de l’Aïd al-Adha (autre nom de l’Aïd el-Kebir, N.D.L.R.) dans les meilleures conditions sanitaires sur les lieux d’abattage et les lieux de culte ».

C'est le cas de la préfecture du Rhône, qui a appelé les musulmans qui procéderont au sacrifice de l'Aid à respecter ces mesures. Comme son appellation l'indique l'Aïd al-Adha consiste à immoler un mouton à l'occasion. Force est de constater qu'en France et ailleurs, la peau du mouton et ses restes sont laissés à l'abandon sur des lieux public après l'opération. En outre, le marché à bestiaux connait une anarchie indescriptible avant et après le jour J.

Pour éviter de telles situations cette année, des préfectures de la France ont pris les devants en dictant une série de mesures. Ces mesures sont d'ailleurs entrées en vigueur depuis dimanche 29 juin et s'étaleront jusqu'au 25 juillet.

Les personnes ne respectant pas les mesures sévèrement punis

Durant cette période, il est strictement interdit de transporter les moutons et les bovins en dehors des abattoirs agréés et des lieux d’élevage déclarés à l’établissement départemental d’élevage. « Le don et la vente des animaux de ces espèces, à d’autres personnes que des professionnels de l’élevage, sont également interdits, de même que la détention de ces animaux vivants, par des personnes non déclarées comme éleveurs », indique le journal Le Progrès qui a fait part des ces dispositions.

L'abattage des moutons doit impérativement être effectué au niveau des abattoirs agrées, stipule en outre la réglementation en vigueur. Toute personne ne respectant pas ces dispositions est passible à une peine de six mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende, ajoute la même source.

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