Les agents de la douane ont procédé, cette semaine, à une saisie au niveau du port Rabah Bitat de Annaba. Elle consiste en une importante quantité de bouteilles de parfum qui ont été trouvées sur un passager de provenance de Paris, selon un communiqué de la direction des douanes algériennes.
« Dans le cadre des efforts des services opérationnels de la douane, les agents de l'inspection générale de contrôle de voyageurs au niveau de l'aéroport international Rabah Bitat de Annaba ont saisit 600 unités de parfums », a indiqué en effet la direction des douanes dans un communiqué publié le 16 septembre dernier.
Celle-ci n'en dit pas plus sur cette affaire. Il est clair que le passager sera remis aux services de sécurité qui auront à l'interroger dans le cadre de l'enquête qu'ils mèneront pour tenter de connaitre les de dessous de cette opération. Les enquêteurs seront certainement curieux de savoir l'origine et la destination de cette marchandise.
Comment le a-t-il réussi à faire passer la marchandise au niveau de l'aéroport de Paris ?
Il est à se demander d'ailleurs comment se fait-il que ce voyageur a réussi à faire passer ces bouteilles de parfums sans être arrêter au niveau de l'aéroport de Paris où il avait pris son vol.
Il est vrai que les produits saisis ont été soigneusement dissimulés dans les bagages du voyageur, mais cela ne suffit pas pour expliquer son introduction son l'avion. Pour plus d'un, il s'agit d'un manque de vigilance flagrant de la part des contrôleurs de l'aéroport parisien. Un aéroport qui est soumis, il est vrai, à une forte pression d'où ce relâchement dans la vérification des bagages.
Ce n'est pas le cas au niveau des aéroports algériens où le contrôle se fait minutieusement, malgré la forte affluence. Les douaniers et les agents de la police des frontières veillent en effet au grain et passent au peigne fin les valises des voyageurs. Plusieurs tentatives de transfert illicite d'argent et d’objets de valeur ont été d'ailleurs déjouées cet été.
