France : faute de visa, une commune attend toujours son médecin algérien

Une commune française attend son médecin algérien depuis plusieurs mois. Il s'agit de la municipalité de Parisot, au sud du pays, dont le centre de soin se trouve sans toubib depuis déjà une année. Un médecin algérien est disposé à y travailler avec son conjoint également médecin mais faute de visa, ils sont toujours bloqués en Algérie. 

Les restrictions relatives au visa entreprises par la France envers l'Algérie et les autres pays du Maghreb sont décidément toujours de mise et appliquées plus vigoureusement encore. Sinon comment expliquer qu'un médecin algérien qui se  fait attendre dans la commune de Parisot ne s'est pas encore fait délivrer ce fameux sésame ?

Cette commune est pourtant dans une urgence absolue. Le maire local a fait des pieds et des mains pour dénicher un professionnel en la matière, pour faire fonctionner le centre de soin de la localité resté fermé depuis le départ de son ancien occupant, le mois de septembre dernier.

« Le local est vide depuis un an maintenant, septembre dernier », a affirmé en effet l’élu communal à TF1 qui a fait état de cette situation lundi 27 septembre dernier. « On se sent vraiment abandonné, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune réponse. Tout le monde qu’on sollicite ne nous répond pas. Ils nous disent que c’est une situation qui est générale. Mais que font les habitants de Parisot et des communes voisines ? », souligne-t-il encore.

Le médecin toujours bloqué en Algérie faute de visa

Le maire a crû enfin trouver la solution et ce à travers un couple de médecin algérien qui se trouve à Alger. Le docteur Kaci et sa femme ont rassuré en effet l'élu de la municipalité quant à leur disponibilité à venir travailler dans la commune. « Dès que le visa sera prêt, on pourra venir la même semaine », a indiqué le mari au maire la semaine dernière selon toujours la même  source.

Un problème est survenu cependant. Les autorités consulaires n'ont pas encore délivré le visa pour les deux médecins. « On pensait vraiment que c’était juste le fait de déposer le dossier, que ça allait être pris en charge. Mais après ça, on attend toujours », a regretté le docteur Kaci qui dit avoir déposé sa demande de visa le mois de mai dernier.

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