« Somme maximale autorisée en avion » : une femme arrêtée à l’aéroport d’Alger

Les infractions à la réglementation de changes et le mouvement des capitaux se font de plus en plus fréquentes. Dans les ports et les aéroports algériens, les saisies de devises et les arrestations des mis en cause deviennent récurrentes. De nombreux voyageurs se retrouvent dans des situations d’infraction à la loi pour avoir dépassé le seuil limite des sommes autorisées. Agissant par naïveté ou par connaissance de cause, ces voyageurs s’exposent à la prison et à de lourdes sanctions.

Cette fois, il s’agit d’un réseau criminel utilisant des documents bancaires falsifiés pour transférer des devises de et vers l’étranger.  Selon un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale paru ce mardi 14 mars, tout est parti de l’arrestation d’une jeune femme à l’aéroport international d’Alger.

La police aux frontières de l’aéroport d’Alger a découvert en possession de la prévenue un document bancaire falsifié et une somme d’argent en devise. Les premières investigations ont révélé que la mise en cause active en bande organisée.

La police arrête 4 personnes

L’enquête menée par les éléments de la police des frontières (PAF) et les services de la brigade de police judiciaire de Bab Ezzouar ont permis le démantèlement de ce réseau criminel spécialisé dans le trafic de devises et l’usage de faux documents bancaires.

Les services de sécurité ont arrêté quatre personnes âgées entre 30 et 50 ans dont une femme et la saisie d’importantes sommes en devises ainsi que des titres de banque falsifiés portant la somme de 8070 euros.

Les suspects seront présentés devant les services de la justice. Ils sont poursuivis pour les chefs d’inculpation : création de bande criminelle, violation de la loi sur le change et la circulation des capitaux de et vers l’étranger. Ils sont également, poursuivis pour faux et usages de faux de documents bancaires et administratifs et d’imitation de cachets.

Somme maximale autorisée en avion

Il faut noter que la loi algérienne fixe clairement le montant autorisé sans déclaration douanière ni bancaire. Dépassé le seuil, le transfert est considéré comme un délit puni par la loi. Ainsi, « Tout voyageur de nationalité algérienne est astreint à déclarer ses devises importées ou exportées aux services des douanes si les montants dépassent 1000 euros ou leur équivalent en d’autres devises ».

Pour les personnes non-résidentes, « tout voyageur de nationalité étrangère est astreint à déclarer ses devises importées ou exportées aux services des douanes si les montants dépassent 5000 euros ou leur équivalent en d’autres devises ».

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