Tariq Ibn Ziyad : vers le dénouement du problème

L'affaire du navire Tariq Ibn Ziyad de la compagnie maritime algérienne, Algérie Ferries connaitra-t-elle enfin son dénouement ? Tout porte à le dire. Les dernière orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne peuvent que soulager les voyageurs concernés par les traversées Oran-Alicante en attendant leur concrétisations. 

Il faut dire que le problème n'a que trop duré. Le bateau est retenu au port d'Alicante en Espagne depuis le 14 novembre dernier. Par conséquent, la compagnie maritime algérienne a décidé d'annuler toutes les traversées sur la route entre la ville espagnole et le port d'Oran. Les voyageurs ayant réservé ou qui projetaient de faire la liaison dans un sens ou dans l'autre ne peuvent que prendre leur mal en patience.

Leur calvaire touche cependant à sa fin et le navire sera bientôt « libéré » pour qu'il puisse ensuite reprendre le service. En tous cas, des orientations ont été données dans ce sens par le chef de l'Etat lors du dernier Conseil des ministres tenu dimanche 27 novembre.

Le président de la République a en effet donné des instructions strictes pour régler dans les plus brefs délais le problème des bateaux retenus dans de différents ports. Parmi eux donc, le Tariq Ibn Ziyad lequel a été bloqué, pour rappel, pour des raisons techniques.

Algérie Ferries exhortée à agir et vite

Abdelmadjid Tebboune a ainsi exhorté les responsables de la compagnie maritime algérienne, et ce à travers le ministre des Transports, à prendre des mesures urgentes pour lever les réserves techniques émises par les autorités portuaires d'Alicante.

Ces réserves concernent le non-respect des règles internationales de sécurité des passagers, a souligné le journal le Jeune Independent citant une source au sein d'Algérie Ferries. « La situation du bateau laisse à désirer en matière d’hygiène notamment dans les cuisines sans parler des autres compartiments du bateau qui a subi des contrôles similaires dans le passé », a souligné la même source.

Une question s'impose : faut-il que le chef de l'Etat intervienne pour qu'une telle opération soit prise en charge ?

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