Traversée Marseille-Béjaïa annulée : témoignage d'une cliente d'Algérie Ferries

Le cauchemar des Algériens établis en France continue avec Algérie Ferries. La compagnie maritime algérienne a encore fait des siennes, jeudi 16 juin, en annulant  la traversée Marseille-Béjaïa, sans prendre le soin d'aviser les passagers au préalable. 

Ces voyageurs, qui se sont présentés au port de Marseille avec l'intention de prendre le bateau pour rentrer au pays, n'ont appris la nouvelle que sur place. Et ce fut les agents de sécurité du port qui les ont informé, comme l'a indiqué l'une des passagères qui a tenu a apporter son témoignage sur les réseaux sociaux et à crier du coup au scandale.

« Ce matin pour la traversée Marseille-Bejaia de 12h, avec ma famille on est arrivé à 6h du matin. Personne devant la porte. Nous étions maximum 30 voitures. Puis, voyant du mouvement devant le portail, la sécurité du port est venue nous voir. Ils nous ont dit que la traversée a été annulé et qu’il n’y a donc aucun agent d’Algérie Ferries sur place », explique-t-elle.

« On est encore choqués »

Et de poursuivre : « là on est tous choqués, on s'est dit que ce n’est pas possible puisque le bateau est bien là ». Cette ressortissante algérienne et sa famille ainsi que les autres passagers n'ont pas quitté les lieux et ont attendus pour au moins avoir des explications. Mais, vers les coups de midi, « la police arrive nous demandant de libérer la voie puisque le port dit qu’il n’y a pas d’embarcation », raconte-t-elle

« Comme il n’y avait aucun agents d’Algérie Ferries au port, certains ce sont rendus à l’agence de Marseille. Mais trop de monde, impossible de rentrer », souligne la jeune femme qui est ensuite rentrée chez elle à Lyon.

« Conclusion, aucune prise en charge, aucun mot, ni explication. J’ai appelé mon agence, elle n’a pas été prévenue », écrit-elle avec amertume. Cette cliente d'Algérie Ferries a tenu cependant à poser cette question: « comment certaines personnes étaient au courant depuis plusieurs jours de l’annulation et les agences non ? », se demande-t-elle en effet avant de lancer : « on est encore choqués ».

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