Trois Algériens tués par des tirs de l'armée marocaine : ce que l'on sait

Deux camions de transport de marchandises ont été détruits et trois civils algériens ont été tués, le 1er novembre, au niveau du passage qui lie la ville de Ouargla (Algérie) et à celle de Nouakchott en Mauritanie, ont rapportés des sources médiatiques algériennes et mauritaniennes. Une information démentie, hier mardi, par l’état-major mauritanien.

L'attaque contre les deux camions a eu lieu entre le village de Ain Bentili (Mauritanie) et Bir Lahlou, localité située au nord-est du Sahara occidental, a indiqué le site Mena Défense, citant des proches des victimes.

« Les deux camions étaient à l’arrêt » lorsqu’ils ont été la cible de « tirs d’artillerie provenant du mur de séparation marocain se trouvant à plus de 25 km des lieux », précise la même source qui annonce le décès de deux chauffeurs et un passager, tous des Algériens.

Des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, montrent les camions calcinés. Les informations relatives à cette attaque ont été également relayées par des sources médiatiques mauritaniennes, citant des responsables du Front Polisario dont la conseillère du Président sahraoui, chargée du monde arabe, Nana Labat Rachid.
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L’état-major mauritanien a démenti

Mais, l’état-major mauritanien a démenti, mardi 2 novembre, les informations selon lesquelles une attaque a été perpétrée contre des « camions algériens » à l'intérieur du pays.

« Afin d'éclairer l'opinion publique et de corriger les informations diffusées, la direction de la communication et des relations publiques de l'état-major général des armées, dément toute attaque à l'intérieur du territoire national », a indiqué la défense mauritanienne dans son communiqué. L’état-major mauritanien a appelé l’ensemble des parties à « s’assurer de la véracité des informations et à la prudence face aux sources d'information suspectes ».

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