L’Algérie a mis un numéro vert au niveau de ses ambassades et consulats à l’étranger pour permettre à ses ressortissants de transmettre leurs doléances et leurs préoccupations. Ce nouveau dispositif garantira « une protection permanente et immédiate et d'écouter leurs préoccupations en cas de problèmes à l'étranger ».
C’est lors d’un Conseil des ministres tenu dimanche, que cette proposition présentée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a été approuvée.
"Le Conseil des ministres a approuvé dimanche une proposition présentée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, pour mettre à disposition des enfants de la communauté nationale un numéro vert au niveau des ambassades et consulats, afin de leur garantir une protection permanente et immédiate et d'écouter leurs préoccupations en cas de problèmes à l'étranger", lit-on dans le communiqué.
Le numéro vert de la diaspora sera communiqué ultérieurement et sera joignable au niveau de tous les ambassades et consulats d’Algérie à l’étranger. Les expatriés algériens peuvent l’utiliser en cas de danger ou de problème à l’étranger.
L’Algérie se tourne vers sa diaspora
Ce nouveau service mis à la disposition des la communauté nationale à l’étranger renseigne une nouvelle fois, sur l’intérêt porté par les autorités algériennes à la diaspora. Dans son message adressé à la nation à l’occasion du 17 octobre, Abdelmadjid Tebboune a invité la diaspora algérienne « à établir des passerelles de communication afin de lui permettre d’adhérer aux efforts consentis pour la réalisation des engagements que nous avons tenus devant notre peuple ».
Le chef de l’Etat a assuré qu’il s’intéresse « de très près à la prise en charge optimale des préoccupations de notre communauté et à la protection de ses intérêts ». Il a appelé par ailleurs les « centres diplomatiques et consulaires à développer leurs méthodes de travail, en termes d’interaction avec les membres de la communauté, par des méthodes modernes de gestion consulaire, aux fins d’atténuer les souffrances de nos concitoyens établis à l’étranger ».
