Une université américaine pourra ouvrir ses portes prochainement en Algérie. Le projet a été exposé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari à l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique, Elizabeth Moore Aubin.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a reçu mercredi dernier l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique, Elizabeth Moore Aubin, a rapporté un communiqué du même ministère. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette entrevue. Il a été surtout question de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement supérieur, indique la même source.
Cette rencontre était ainsi une occasion pour le ministre d’exprimer « la volonté de l’Algérie d’approfondir cette coopération par la création d’un campus de l’université américaine en Algérie ». Kamel Baddari a plaidé en outre pour l’accélération de « la signature de conventions de jumelage entre les établissements universitaires algériens et leurs homologues américains en vue d’intensifier les relations de coopération bénéfique et fructueuse entre les parties », souligne encore le ministère de l’Enseignement supérieur dans son communiqué.
Encourager la mobilité des universitaires entre les deux pays
Selon toujours la même source, le ministre de la tutelle a suggéré l’encouragement de « la mobilité des enseignants, des chercheurs et des doctorants entre les deux pays”. Dans ce sillage, il a proposé l’envoi des étudiants et universitaires algériens aux USA « pour s’enquérir de l’expérience américaine en matière de start-up ».
Il a également appelé à « élaborer des programmes et des projets de recherche en commun et organiser des manifestations et des rencontres scientifiques de haut niveau entre les académiciens des deux pays ».
L’ambassadrice US en Algérie applaudi l’idée
L’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en Algérie a applaudis les différentes propositions et a affirmé que son pays est prêt à coopérer pour concrétiser ces projets. Elle s’est félicitée, indique le même communiqué, que des espaces américains dédiés à l’enseignement de la langue anglaise ont été lancés au niveau de certaines universités algériennes.
Pour elle, il s’agit d’un point positif et un atout important pour permettre d’aller de l’avant dans cette collaboration.
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