La président du Rassemblement national, parti de l’extrême droite française, Marine Le Pen veut remettre en cause les accords franco- algérien de 1968 sur l’immigration. C’est ce qu’a elle-même déclaré ce jeudi 20 octobre sur la chaine de télévision Europe1.
Le meurtre de Lola, collégienne de 12 ans trouvée morte vendredi dernier à Paris à ranimer de plus belle, le débat sur l’immigration en France. En cause, les présumés auteurs du crimes dont une femme Dahbia B, 24 ans sont de nationalité algérienne. Une occasion à ne pas rater pour l’extrême droite pour monter au créneau et réclamer encore une fois l’expulsion des étrangers et surtout les algériens se trouvant en situation irrégulière en France.
Les militant de ce courant politique qui fait de l’immigration son seul programme, suggère de revoir la loi sur l’immigration et invite le gouvernement Français à durcir les conditions de l’obtention de visas et d’en limiter le nombre. Ils proposent également des sanctions contre l’Algérie afin de l’obliger à reprendre ses émigrés qui font objet d’obligation de quitter le territoire français.
« Je conditionnerai l’obtention de visas pour les Algériens au respect absolu des OQTF »
« Si on commence à toucher au portefeuille, l’État algérien reprendra ses ressortissants », a suggéré en effet la porte parole du Rassemblement National, Laure Lavalette au micro de BFMTV mardi soir. Celle-ci demandé d’arrêter « les transfert d’argent type Western Union »
Allant encore plus loin dans la guerre que la droite et l’extrême droite françaises veulent déclarer à l’immigration et plus particulièrement au émigrés algériens, la patronne du RN, Marine Le Pen ne cache pas son souhait de revoir les accords signés entre la France et l’Algérie en 1968 sur l’immigration.
« Je souhaite remettre en cause les accords de 1968 passés entre l’Algérie et la France, qui facilitent considérablement les flux migratoires entre nos deux pays. Je conditionnerai l’obtention de visas pour les Algériens au respect absolu des OQTF. », a déclaré jeudi 20 octobre, Marine Le Pen sur Europe1.
