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« Ce n’est pas la France qui décide si on renégocie ou pas », ces accords, a indiqué jeudi dernier, sur le plateau de la chaine Cnews, la chroniqueuse proche de l’extrême droite. « L’émigration des Algériens en France est beaucoup plus favorable, beaucoup plus facile qu’avec les autres étrangers. Ca s’explique par les liens historiques avec l’Algérie », a t-elle souligné
Et d’expliquer » par exemple, un visa tourisme est suffisant pour se voir délivrer un titre de séjour par la suite. Pas besoin d’un visa longue durée initialement. C’est quelque chose qui est accordée aux Algériens en particulier. »
Voici les 3 avantages accordés aux Algériens
« Ensuite, ajoute t-elle, les étranger peuvent bénéficier d’une liberté d’établissement en France. C’est à dire à partir du moment que vous pouvez installer un commerce vous pouvez obtenir un visa. Simplement pour tous les étrangers, il faut justifier que la rentabilité du commerce soit équivalente au moins au SMIC. Pour les Algériens, il n y a aucune nécessité de rentabilité. Donc vous ouvrez un commerce rentable ou pas ça peut vous valoir un visa. »
Le troisième point évoqué par cette journaliste est relatif au regroupement familial. Elle affirme ainsi que cela est beaucoup plus rapide pour les Algériens. « Quand vous avez un enfant né en France de parents algériens vous avez 10 ans directement alors que pour les autres étrangers il faut attendre quelques années ».
La France veut-elle en finir avec les accords de 1968?
En vertu de l’accord de 1968 qui est un pacte international, dit-elle, « beaucoup d’Algériens font des démarches devant les cours suprêmes pour contester les décisions des préfectures ».
La journaliste a fait savoir par ailleurs que « la France a essayé de renégocier plusieurs fois ces accords là. Mais l’Algérie a systématiquement dit non ». affirmant que « le ministre de l’Intérieur n’est pas le seul dans cette affaire ». Pour elle, il y a la question « du survol de la zone de l’Algérie » et celle du « gaz algérien » qui entrent en jeu.
L’extrême droite aux abois
La chroniqueuse a affirmé pour conclure que le gouvernement français tente de «nous faire croire que c’est une question d’immigration alors que probablement la France est obligée de reprendre cette mesure là parce qu’elle a d’autres intérêts».
Il est clair en somme que cette journaliste et les militants de l’extrême droite française n’ont pas apprécié le retour à la normale dans le dossier des visa entre l’Algérie et la France. Le contraire aura été étonnant en fait. Ils sont aux abois depuis l’annonce de Gérald Darmanin faite à l’issue de sa visite effectuée à Alger, la semaine écoulée.
