Après plusieurs mois de fermeture, l'aéroport de Bejaia a repris son activité l'été dernier, avec une nette amélioration en matière de qualité de services offerts aux passagers. C'est ce qu'ont affirmé certains voyageurs apostrophés cette semaine par la chaine de télévision arabophone Ennahar TV. En outre, les agents de la douane et le la police des frontière veillent au grain, fait-on relever.
L'aéroport Abane Ramdane de la ville de Bejaia, à l'est d'Alger, a renoué dernièrement avec le trafic aérien après plusieurs mois de fermeture, à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus. La structure retrouve progressivement son activité d'avant le Covid-19. Actuellement, elle accueille une cinquantaine de départs par semaine dont 28 vols internationaux.
Air Algérie, Volotea, ASL Airlines, Transavia et Tui Fly opèrent en effet des liaisons de et vers de différents aéroports français dont ceux de Paris , Lyon, Lille et Marseille. Comment donc sont reçus les passagers au niveau de cette structure ?
"C'est plus fluide"
Selon certains voyageurs questionnés cette semaine par la chaine Ennahar TV, les choses se passent plutôt bien. Ces derniers étaient unanimes en effet à relever une certaine amélioration en matière de qualité de service dans cet aéroport. « C'est plus fluide », indique de son coté une des passagères.
Pourtant les agents de la douane algérienne et de la police des frontières ne font pas dans la demi-mesure concernant les opérations de contrôle. Fouille corporelle et des bagages sont au menu lors de chaque arrivée. Ils passent ainsi au peigne fin l'ensemble des voyageurs en utilisant les méthodes classiques et en usant du matériel sophistiqué avec lequel ils ont été dotés.
Cela ne retarde donc pas pour autant le trafic. Mais cette vigilance sans faille a permis de déjouer plusieurs tentative de transferts illicite d'argent et des objets interdits à l'importation ou à l'exportation, a fait relevé la même source.
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