Voyages : l'Algérie envisage de supprimer le pass sanitaire

La situation sanitaire continue à s'améliorer en Algérie. Les nombre de contaminations est en forte baisse. Le comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie envisage la levée du pass sanitaire pour les voyageurs. Cette proposition sera discutée ce mardi 21 juin, lors d’une réunion du comité scientifique.

Le pass sanitaire pourrait disparaitre très prochainement. Tout dépendra du taux d'incidence, et de la pression hospitalière. Le Dr Djamel Fourar président du comité scientifique de suivi de la pandémie en Algérie affirme que la suppression du pass sanitaire est envisageable.

Cette proposition sera évoquée ce mardi, lors d’une réunion des membres du comité scientifique. Djamel Fourar n’explique pas s’il s’agit d’une levée de protocole obligatoire pour les voyages ou pour l’accès aux lieux publics.

Vers la suppression du pass sanitaire

Cette éventualité est envisagée en raison de l'amélioration de certains indicateurs de la pandémie. Les contaminations et le taux d'incidence sont au plus bas niveau. L’Algérie enregistre ces dernières semaines, moins de dix contaminations par semaine.

Le dispositif sanitaire relatif aux conditions sanitaires applicables aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national a été mis à jour en mars dernier. Les voyageurs sont tenus de présenter un pass vaccinal de moins de neuf (09) mois pour les vaccinés, et un test RT-PCR de moins de 72 heures pour les personnes non vaccinées. L’obligation de subir un test antigénique à l’arrivée a été supprimée.

Il convient de souligner en outre, que le dispositif actuel de protection et de prévention contre le coronavirus (Covid-19) est reconduit par le Gouvernement algérien depuis mars 2022. "Ce dispositif demeure adaptable en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique", précisent les services du Premier ministre.

Il faut dire que les transporteurs aériens et maritimes réclament depuis quelques mois, la levée des pass sanitaires aux frontières. Les experts estiment que l’immunité collective est suffisante pour revenir aux règles de voyage pré-pandémiques.

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