Air Algérie : Le gouvernement annonce des mesures urgentes

La compagnie aérienne Air Algérie devra adopter de nouvelles mesures urgentes pour relancer ses activités.  Lors de la réunion du gouvernement tenue dimanche, un plan d’urgence a été annoncé à l’effet de redynamiser le secteur du transport dont le secteur aérien.   

Le ministre des Transports Aïssa Bekkai, a mis sur la table du gouvernement une série de mesures d’urgence pour la relance des activités de transport. Ce plan d’urgence sera réalisé avant la fin du premier trimestre 2022, selon un communiqué des services du Premier ministre.

Ces mesures concerneront tous les segments du secteur de transport : Le transport aérien, le transport ferroviaire, le transport terrestre ainsi que le transport maritime. Elles concernent notamment la restructuration de la flotte aérienne et maritime nationale.

Le premier ministre Aïmene Benabderrahmane, a instruit son ministre chargé des transports de rentabiliser la base de maintenance aéronautique d’Air Algérie, en partenariat avec des compagnies aériennes internationales. Et ce avant la fin de l’année en cours. Il est également question de mettre en place dans les mêmes délais, l’Autorité portuaire déjà instituée par texte réglementaire.

Ouvrir les transports maritime et aérien à l’investissement national privé

L’ouverture des transports maritime et aérien à l’investissement national privé est par ailleurs, l’une des options privilégiée par le gouvernement. Air Algérie serait bientôt concurrencée au niveau national avec le lancement de compagnies privées. Le gouvernement algérien encourageait tout opérateur privé qui serait en mesure d’investir dans le domaine de l’aviation civile et du transport maritime.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’optimiser l’organisation du secteur des transports et de moderniser le management des compagnies nationales de transports dont Air Algérie. La compagnie aérienne à l’instar des autres entreprises de transport, devra travailler à améliorer la qualité des prestations fournies aux voyageurs.

Le ministre des Transports, nommé à la tête de ce département le 7 juillet dernier, avait déjà promis des mettre en œuvre les mécanismes nécessaires pour l’encouragement de l’investissement privé. Il s’est engagé  à lever les obstacles administratifs et juridiques et la suppression de la disparité public-privé.

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