Air Algérie : l’hommage surprenant d’un professeur canadien

La compagnie aérienne nationale Air Algérie reçoit les éloges d’un passager canadien. Ce dernier a été agréablement surpris par le “français impeccable” de l’équipage. Ce voyageur n’est autre, que le professeur Rousseau, directeur de l’institut de recherche sur le Québec qui voyageait en Algérie pour participer au congrès mondial des droits linguistiques.

Les avis divergent autour des prestations de la compagnie nationale. Certains passagers critiquent souvent, les services et la ponctualité d’Air Algérie. D’autres témoignent de leurs expériences positives à bord des avions. Les sujets diffèrent et les avis sont souvent, très subjectifs.

C’est le cas de ce professeur québécois, fervent défenseur de la langue française.  Dans un tweet publié samedi, Guillaume Rousseau indique « Dans l'avion avec Marc Larivée, vers l'Algérie/Kabylie afin de donner des conférences au congrès mondial des droits linguistiques! Nous aurons une annonce à faire au sujet de l'édition 2024. PS. Le service en français d'Air Algérie est impeccable, ce qui fait différent d'Air Canada ».

"Le service en français d'Air Algérie est impeccable"

Ainsi, le professeur n’a pas été impressionné par les services ou la ponctualité de la compagnie nationale. Mais bien par l’usage de la langue française par l’équipage. Un compliment qui fera certainement plaisir à Air Algérie.

Le post de professeur en linguistique n’est pas passé inaperçu. Il a été largement commenté par les internautes. L’un d’eux lui fait remarquer d’ailleurs, que “le français n’est pas une langue officielle en Algérie, mais une langue coloniale”.

L’ancien maire de la ville québécoise de Gatineau Maxime Pedneaud-Jobin estime que “Il faut se battre pour être servi en français par Air Canada, ce qui devrait aller de soi”.

Il importe de noter que les Québécois luttent depuis des années, pour sauvegarder la place de la langue française au Canada.  Les combats politiques pour le français sont menés en ce moment au Canada pour remettre le français à sa place qui était la sienne.

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