La compagnie aérienne nationale Air Algérie est de retour à l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine après plus de deux ans d’interruption. La reprise officielle s’effectuera ce mercredi 14 septembre avec un vol depuis Constantine à 22h15.
En effet, après la programmation d’un premier vol aujourd’hui, Air Algérie a prévu une reprise régulière à partir du 3 octobre 2022. Et ce, à raison de six à huit dessertes par semaine. Les vols seront opérés depuis les aéroports d’Alger, Constantine et Oran.
La décision de desservir à nouveau l’aéroport de Metz soulagera par ailleurs, les usagers de cette ligne, les Algériens notamment. Car, faut-t-il le souligner, cette destination a enregistré plus de 57.000 passagers en 2019. Les passagers avaient procédé d’ailleurs à la signature d’une pétition, cet été, demandant « la réactivation » des dessertes Algérie- Lorraine.
Une pétition pour le retour d'Air Algérie
En effet, privés des services « inévitables » de la compagnie aérienne Air Algérie, la diaspora algérienne résidant à Loraine aéroport comptant, faut-il le souligner, plus de 300.000 personnes, ont procédé, cet été, au lancement d’une pétition rédigée réclamant la réouverture de cette ligne aérienne.
"Le temps est long, l'impatience monte ! On est inquiet pour les gens qui n’ont pas les moyens, pour les étudiants qui ne sont pas rentrés depuis deux ans », ont-t-elles expliqué. Et d’ajouter : « Ça revient cher s’il faut payer 100 euros en plus par personne pour aller à Paris. Si ce sont des personnes âgées, il faut encore ajouter le billet des accompagnants", ont-elles écrit.
Macron s'en mêle
Selon certaines sources, la décision de « renouer » avec l’aéroport de Metz a été discutée lors de la visite officielle du président français Emmanuel Macron en Algérie le 25 août dernier.
Il convient de rappeler par ailleurs, que Air Algérie a cessé d’opérer des vols de et vers l’aéroport Lorraine depuis le 16 mars 2020. Il s’agissait d’une décision prise suite à la propagation du coronavirus ayant engendré la fermeture des frontières.
Aussi, « l’abandon » de cette destination a été prolongé notamment à cause des relations diplomatiques perturbées entre l’Algérie et la France.
