Air Algérie : Vers l’ouverture du capital de la compagnie publique

Le président Abdelmadjid Tebboune, a ordonné l'ouverture du capital des entreprises publiques y compris les banques afin de mettre fin à la gestion administrative des ces institutions. La compagnie aérienne Air Algérie qui traverse une grave crise financière,  a besoin d’un souffle nouveau et d’un autre modèle de gestion.

Lors d’un conseil des ministres qu’il a présidé ce dimanche, Abdelmadjid Tebboune a annoncé plusieurs mesures  dans les secteurs de la Santé, de l'Agriculture et de l'Industrie. Parmi les principales annonces, l’ouverture du capital des entreprises publiques y compris les banques afin de mettre fin à la gestion administrative.

L’option de l'ouverture du capital de certains groupes publics à travers l'épargne publique et privée a été déjà mise sur la table. Des entreprises comme Air Algérie, Eniem, Enie, , SNVI et le complexe El-Hadjar ont besoin d’un plan intégré de restructuration et de refinancement.

L’exécutif veut changer de stratégie

Depuis plusieurs années, ces entreprises publiques sont financées de manière régulière par le Trésor public. Ce qui alourdit davantage la dette publique, devenue insupportable pour l’économie nationale. L’exécutif veut visiblement changer de stratégie à travers le recours à l'épargne publique et privée.

Le trésor public finance, entre autres, les apports de l’État à ces entreprises, l’appui financier, la couverture des garanties ou les emprunts des entreprises publiques auprès de banques publiques, et le rachat des créances.

Air Algérie serait concernée

La compagnie nationale aérienne Air Algérie traverse une zone de fortes turbulences sur le plan économique. La direction doit concéder plus d’efforts pour supporter le choc causé par la pandémie. Pour la sortir du gouffre, les pouvoirs publics privilégient l’option de l’ouverture du capital de l’entreprise. Un plan de restructuration post pandémie sera également mis en œuvre.

A noter que la loi relative à l'ouverture du capital de certaines entreprises publiques à l'investissement privé, existe en Algérie. Il permet une ouverture à raison de 66% pour les entreprises publiques et de 34% pour celles relevant du secteur privé.

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